Paul Bouvier

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Paul Bouvier
Portrait de Paul Bouvier vers 1930
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
NeuchâtelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Archives fédérales des monuments historiques (d) (CH-001053-6: EAD-KUIN)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Bouvier est un architecte et aquarelliste suisse né le à Neuchâtel et mort dans la même ville le à 82 ans. Après des études secondaires et un apprentissage d’architecte à Neuchâtel, il entre brillamment (5e sur 60) à l’École des Beaux-Arts à Paris en 1878 où il obtient le diplôme de la section d’architecture.

Après des séjours en Italie et en Afrique du Nord, il exerce sa profession d’architecte en Suisse et se spécialise dans l’architecture éphémère pour des pavillons d’exposition en Suisse et en Europe.

Dès 1910, il se consacre exclusivement à l’aquarelle, à part quelques rares huiles, dessins ou lithographies et se montre également très actif dans le milieu associatif. Ses sujets de prédilection sont les environs de Neuchâtel, avec un goût particulier pour les bords de lac qu’il peint avec une richesse de tons paradoxale quand on sait qu’elle ne résulte que du mélange de 4 couleurs. Grand ami de la France, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1937.

Ses aquarelles ornent les salons de nombreuses familles neuchâteloises. Plus d’une centaine d’entre elles ont été acquises lors de ventes aux enchères ces 20 dernières années. Des expositions lui ont été consacrées en 1948, 1984,2016 et 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Paul Bouvier est né le [2] à Neuchâtel, dans la maison familiale de ses parents sise à l’Evole (ouest de Neuchâtel, au bord du lac). Ses parents sont François Bouvier, négociant en vins, originaire de Neuchâtel et Peseux et Elisa Dufour, originaire de Genève. Il est le 2e d’une fratrie de 5.

La famille Bouvier avait fondé en 1811 la première entreprise neuchâteloise de vins mousseux dite à l’époque « méthode champenoise », devenue Bouvier Frères[3].

Les années de formation[modifier | modifier le code]

Ses études primaires et secondaires se déroulent à Neuchâtel, sans autre éclat que des premiers prix de dessin. Il suit également des cours privés de dessin et de peinture chez Fritz Landry (célèbre en Suisse comme auteur de la gravure de la pièce de 20 Francs-or dite « Vreneli »). À 16 ans, il met un terme à sa scolarité au Gymnase Littéraire de Neuchâtel et entre en apprentissage chez les architectes Paul de Pury[4] (1844-1874) puis William Mayor[4] (1844-1890) entre 1873 et 1876. Ses premiers dessins conservés datent de 1872, ses premières aquarelles de 1875 et ses premières lithographies de 1880.

En 1877, il se rend à Paris et y fréquente l’atelier d’Ernest-Georges Coquart, ancien Grand Prix de Rome, qui prépare les candidats au concours d’entrée des Beaux-Arts. Malgré les encouragements de son maître, Paul Bouvier renonce à se présenter d’emblée et se perfectionne notamment en géométrie descriptive et en histoire de l’art. En , il est reçu au Concours d’Entrée de l’École des Beaux-Arts de Paris (brillamment, soit 5e sur 60).


Entre et , il entreprend un premier voyage en Italie et s’embarque à Marseille pour Naples, avec visites de Capri et Pompéi, puis Rome et enfin Florence. Il est en villégiature à Cannes en été 1880 où il effectue en sous-traitance quelques travaux d’architecte. Entre et , il retourne au sud : Alger, Tunis, Sicile, Pompéi, Rome Venise, Trieste, Nice et Marseille. Ses aquarelles d’Italie sont exposées à Paris dans le cadre du club des « Amants de la nature », puis à Neuchâtel aux « Amis des Arts » en 1882.

À partir de 1882, il se consacre principalement à ses études aux Beaux-Arts jusqu’à l’obtention de son diplôme d’architecte en 1886. Il découvre avec ferveur Corot, Courbet et Harpignies mais ignore presque totalement le courant impressionniste : « ce farceur de Manet, c’est à se tordre les côtes, même pour ceux qui les ont en long » écrit-il dans le journal neuchâtelois « la Suisse libérale » sous les transparentes initiales P.B.

Le long séjour parisien est entrecoupé d’excursions dans les environs de Paris et en Normandie, ainsi que de vacances à Neuchâtel et dans les Alpes suisses. Chacun de ses déplacements est consacré à de très nombreuses aquarelles. On relève aussi quelques activités d’architecture en Suisse.

À partir de 1885 – et jusqu’en 1939 – Paul Bouvier s’installe dans l’ancienne poudrière du Jardin du Prince à Neuchâtel, transformée en atelier pour son ami, le peintre suisse Charles-Edouard DuBois (1847-1885).

En 1886, décès du père de Paul Bouvier. En , sur le lac de Neuchâtel, le canot à vapeur de la famille Bouvier est éperonné accidentellement par un bateau de ligne. La mère et deux autres membres de la famille de Paul Bouvier disparaissent[5].

Architecte à Neuchâtel (1885-1910)[modifier | modifier le code]

Paul Bouvier se fait un nom dans ce qu’on appelle aujourd’hui « architecture éphémère » pour des constructions temporaires liées à des expositions :

  • En 1887 pour la 5e Exposition Suisse d’Agriculture à Neuchâtel : laiterie modèle et Arc de l’avenue du Crêt
  • En 1896 pour l’Exposition Nationale Suisse à Genève : Palais des Beaux-Arts et Village suisse
  • En 1898 pour le Cinquantenaire de la République à Neuchâtel : Cantine du Mail, Pavillon des Prix et une partie des décors
  • En 1900 pour l’Exposition Universelle de Paris : architecture des sections suisses
  • En 1906 pour l’Exposition Universelle de Milan : pavillon de l’horlogerie de la section suisse


Dans le cadre d’une activité d’architecte plus classique, il remporte également plusieurs prix lors de concours :

  • En 1884 Concours pour l’aménagement du jardin Desor à Neuchâtel (non réalisé)[6]
  • En 1886 : premier prix pour un projet de fontaine monumentale à la Place Neuve à Genève
  • En 1889 : 2e prix pour le projet de maisons à construire au nord du Port de Neuchâtel (pas de 1er prix et projet abandonné)[7]
  • En 1889 : 2e prix (en collaboration) pour le projet de Musée National à Berne
  • En 1900 : projet pour la Promenade du Mail à Neuchâtel[6]
    Phare des Pâquis à Genève

    Paul Bouvier est également appelé à participer comme membre du jury lors d’autres concours d’architecture.


Parmi les constructions réalisées on peut relever :

  • En 1892 les Bains du Port de Neuchâtel, démolis en 1956[6]
  • En 1893 la villa Pausilippe à Neuchâtel, chemin de Trois-Portes 11[6]
  • En 1896 La partie architecturale du Pont de la Coulouvrenière à Genève
  • En 1904 le phare des Pâquis, à l’entrée du port lacustre de Genève[8]
  • En 1908 un pavillon de musique quai Ostervald à Neuchâtel, démoli en 1927[6]
  • Inauguré en 1910 le casino (Kursaal) d’Interlaken
    Casino d'Interlaken


Le style de Paul Bouvier se rattache au courant de l’helvétisme : « s’il peut y avoir de nos jours une architecture helvétique se rattachant à la tradition nationale, M. Bouvier en a trouvé la formule »[9]. L’helvétisme fait la part belle aux traditions architecturales des cantons suisses (vastes toitures, clochetons) avec une influence de l’Art Nouveau d’origine française.

En 1910, Paul Bouvier met un terme à sa carrière d’architecte pour se consacrer exclusivement à ses activités artistiques.

Activités artistiques (hors aquarelle)[modifier | modifier le code]

  • 1885-1886 Dessins de façades de bâtiments remarquables de la région parisienne pour le compte d’un périodique d’architecture allemand
  • 1887 Affiche-placard pour l’Exposition Suisse d’Agriculture[10]
  • 1890 dessins pour un programme de concert et un banquet
  • 1891 lithographie patriotique du « Serment des Trois Suisses » à l’occasion du 600e anniversaire de la Confédération, offerte aux enfants des écoles [Express 1891.08.12]
  • Dès 1895 illustrations pour l’Almanach du Messager Boiteux de Neuchâtel
  • 1898 premier prix pour le projet d’affiche du Tir Fédéral. Cette affiche, réalisée en carton gaufré (Procédé Clément Heaton) représente l’aigle héraldique de Neuchâtel - qui sera dès lors connue sous le nom d’ « Aigle Bouvier » - ne sera pas placardée mais vendue à plusieurs centaines d’exemplaires. Paul Bouvier faisait partie du jury, ce qui fit jaser…[11]
  • 1898 série de cartes postales en couleur reproduisant des aquarelles de Bouvier
  • 1905 création des trophées officiels de la société de tir[12],[13]

Au nombre de ceux-ci on relève un sucrier en argent en forme de gerle miniature, qui deviendra le cadeau classiquement offert par le gouvernement neuchâtelois à ses visiteurs de marque. Lors de sa visite à Neuchâtel en 1920, le maréchal Joffre reçut le fameux sucrier-gerle en argent ainsi qu’une aquarelle, deux œuvres de Paul Bouvier[14]


Activités associatives, enseignement et distinctions

  • Dès 1887 membre actif du Cercle du Musée (Neuchâtel)
  • Dès 1892 enseignement (plus tard présidence de la commission) à l’École de dessin professionnel de Neuchâtel
  • Dès 1892 membre du Comité de rédaction du Musée Neuchâtelois (périodique suisse pour lequel il réalise également des planches)
  • Dès 1894 ouverture le dimanche matin de son atelier à de jeunes apprentis ou étudiants dans un domaine artistique (comme le futur grand peintre suisse L’Eplattenier)
  • 1898 Paul Bouvier reçoit la médaille d’honneur de la République et Canton de Neuchâtel
  • Dès 1907 membre de la Commission Fédérale des Beaux-Arts
  • 1913 Paul Bouvier est nommé Officier de l’Instruction Publique par le gouvernement français[15] [JO 6.6.1913]
  • 1937 Paul Bouvier est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur française à titre étranger[16] [Express 1937.09.06]

Paul Bouvier a toujours manifesté à propos des conflits franco-allemands des sentiments vigoureusement francophiles.

Paul Bouvier est resté célibataire. Il est l’oncle de Pierre-Eugène Bouvier (peintre, 1901-1982) et le cousin de Berthe Bouvier (peintre, 1868-1936).

Une rue Paul Bouvier existe en ville de Neuchâtel[17].

Voyages dédiés à l’aquarelle[modifier | modifier le code]

Si Paul Bouvier se consacre essentiellement à sa région du littoral neuchâtelois, il effectue de nombreuses excursions dans les Alpes – souvent avec ses amis du Club Alpin – et en rapporte évidemment des aquarelles.

Il effectue aussi des voyages en Afrique du Nord en 1888 (long séjour en Tunisie) et en 1897 dont il rapporte plus d’une centaine de dessins et d’aquarelles. Sur le chemin du retour, il peint également Malte, la Sicile et l’Italie sans oublier Marseille et la Côte d’Azur.

En Suisse, il réalise des excursions dans tout le pays avec ses amis Sandreuter, peintre suisse et Templeton Strong, musicien et aquarelliste amateur avec lequel il visite le Chablais. À Bex il fait l’acquisition d’une roulotte à chevaux qui sera dorénavant son atelier mobile.

1888 Tunisie, Tunis et environs, retour par Malte, la Sicile, Naples et Pompéi, Gênes, San Remo et Florence

1891 Suisse alémanique et Tessin

1897 Algérie, Tunisie, Marseille, environs de Paris                 

1902 Suisse centrale et Chablais                 

1903 San Remo, Marseille                        

1904 Gênes et Italie du nord

1907 Lac Majeur


Paul Bouvier aquarelliste[modifier | modifier le code]

"D’un simple coup d’œil il est facile de reconnaître une aquarelle de Paul Bouvier tellement celles-ci sont typiques de sa manière de peindre. Leurs verts, leurs gris, leur saveur sont identifiables sans coup férir, montrant bien que Bouvier a conduit son œuvre tout au long de sa vie avec la volonté d’arriver vers une sorte d’absolu pictural.

"Simplifier", tel est le verbe qui revient sans cesse dans le credo pictural que Paul Bouvier s'est défini. Être sobre, exagérer le vrai, savoir où aller, faire intense, poser les couleurs avec force, cligner beaucoup, rester fidèle à la nature, conserver toujours de la transparence, conduire et ordonner, tels sont les préceptes que Paul Bouvier cherche à suivre inlassablement, reprenant sans cesse son ouvrage, s'interrogeant immuablement sur le bien-fondé de son art. Toute sa vie, Paul Bouvier a tenté de limiter sa palette pour obtenir les gris les plus savoureux, les verts les plus naturels, les tons les plus brillants.

C’est dans un cahier de réflexions intitulé "Multa" que Paul Bouvier a mis par écrit , de 1912 à 1923, toute sa réflexion d'aquarelliste, cherchant à formuler ses angoisses, ses soucis, ses problèmes. Ces considérations picturales sont d'un intérêt majeur pour comprendre ses aspirations et ses ambitions.

L'aquarelle, œuvre spontanée par excellence, exige une maîtrise technique parfaite puisque à priori elle ne tolère pas la retouche. De plus, pour qu'elle retienne les regards, il faut qu'elle contienne des parcelles d'émotion qui lui permette d'accéder au rang d'œuvre d'art. Elle cesse dès lors d'être une simple évocation d'une nature ou d'un bâtiment figé. Très conscient de ces difficultés, Paul Bouvier s'est donc très vite interrogé sur les finalités de son art, ne se contentant pas de dilettantisme, ni d'amateurisme. Même si sa production est fort importante, il a cherché à résoudre dans chacune de ses œuvres tous les problèmes posés par les tons, les couleurs, la composition, la transparence, la fluidité. Pour cela, il n'hésitait jamais à répéter de nombreuses fois les mêmes sujets pour arriver à saisir la vraie nature, à accrocher la lumière, à rendre les eaux.

Si sa carrière d’architecte l’a occupé jusqu’en 1910, celle d’aquarelliste l’a été jusqu'à sa mort. C’est sans doute son œuvre peint qui retient aujourd’hui l’attention. Toutefois sa vocation d’artiste existe dès ses premiers voyages. De ceux-ci, il rapporte un matériel considérable, tant en relevés, dessins qu'aquarelles. Tout en restant un adepte du paysage tel que le XIXe siècle l'a défini, il devient un peintre authentiquement moderne grâce à la gamme des nuances qu'il crée. Des tons éclatants de ses premières compositions, aux subtiles grisailles des dix dernières années, il s'est converti à l'art de son siècle tout en conservant les mêmes sujets. Même s'il fait parfois penser à certains maîtres de Barbizon, l'harmonie de ses gris, nacrés, onctueux, puissants, lui est propre comme un sceau. Sa modernité ne ressort ni de son dessin ni de ses compositions, qui sont très classiques, mais bien de la richesse des tons qu'il a su pousser jusqu'aux limites de l'aquarelle.

Cette technique, à l'exclusion de toutes autres démarches, a absorbé sa puissance de travail. À travers elle, tout en conservant une gamme de tons restreints, il permet aux yeux de l'admirateur de rêver, non seulement aux sites disparus qu'il a immortalisés mais aussi à l'essence même de la poésie : se sentir bien face à une image sans savoir pourquoi on a envie de frissonner. La peinture comme la musique éveille les sens. L'œuvre de Bouvier leur permet de vibrer. Comme c'est le bonheur de vivre qu'il a peint, nous ne pouvons ressentir que joie et bien-être en contemplant ce qu'il nous a légué."[18]


Petit carton écrit en majuscules dans le journal de Paul Bouvier « MULTA »[19]

Me rappeler sans cesse les conditions qui font une bonne peinture

  • simplifier
  •  frapper fort sur le caractère – l’exagération en vrai de ce qui constitue la physionomie propre d’une chose ou d’un être lui donne du caractère
  • être sobre – mépriser le détail inutile
  • penser sans cesse à la grosse question des valeurs ; n’en parler que le moins possible
  • ne jamais commencer un ouvrage sans savoir exactement ce que l’on veut
  • faire très intense
  • poser hardiment la couleur avec une très grande force
  • cligner beaucoup et toujours cligner
  • rester très fidèle à la nature – ne pas la changer mais bien appuyer sur ce qu’on veut dire, fortement
  • poser résolument les lumières
  • être toujours transparent – sans transparence, l’aquarelle n’est rien
  • simplifier toujours et sans cesse, comme Harpignies qui est sincère et simplificateur
  • simplifier la palette le plus possible – la richesse d’un ton vient bien moins du ton lui-même que de la manière dont on l’aura amené, entouré
  • il faut conduire une aquarelle et l’ordonner

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=97198 » (consulté le )
  2. [L'Express 6 juin 1857]
  3. Patrice Allanfranchini, La vigne en noir et blanc, Editions du Griffon Neuchâtel 2017
  4. a et b Architektenlexikon der Schweiz, Birkhäuser Verlag 1998
  5. L'Express 4 août 1891
  6. a b c d et e Inventaire Suisse d'Architecture 1820-1920 Volume 7, Orell-Füssli
  7. Patrice Allanfranchini et Charles Thomann, Places Neuchateloises, Gilles Attinger, Hauterive,
  8. L'Express 28 avril 1904
  9. Hermann Büchler, Drei schweizerische Landesaustellungen, Jurisverlag Zurich 1970
  10. L'Express 24 mars 1887
  11. L'Express 24 février et 27 mai 1898
  12. L'Express 9 septembre 1906
  13. William Wavre, Compagnies des Mousquetaires et des Fusiliers de Neuchâtel, Editions Wolfrath et Sperlé 1907
  14. L'Express 12 jamvier 1921
  15. Journal Officiel 6 juin 1913
  16. L'Express 6 septembre 1937
  17. Yves Merminod, Dictionnaire des rues de Neuchâtel, Office du tourisme de Neuchâtel,
  18. Patrice Allanfranchini, Pays neuchatelois : vie économique et culturelle
  19. Patrice Allanfranchini, PAUL BOUVIER un maître de l’aquarelle suisse, Editions Gilles Attinger

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice Jeanneret, Paul Bouvier aquarelliste, Editions de la Baconnière, Neuchâtel, 1933 - Collection « Artistes neuchâtelois » No 1
  • Patrice Allanfranchini, Paul Bouvier un maître de l’aquarelle suisse, Editions Gilles Attinger - Galerie de l’Evole 1984 – Pierre-Yves Gabus
  • Benezit édition, 1966, p. 84.
  • Biographies neuchâteloises Tome 3 p.43ss - Paul Bouvier aquarelliste, architecte (1857-1940) par Patrice Allanfranchini - Editions Gilles Attinger, Hauterive 2001
  • L'art neuchâtelois - Deux siècles de création - Editions Gilles Attinger, Hauterive 1992 - p. 113ss
  • (de) Architektenlexikon der Schweiz, Birkhäuser Verlag, 1998.
  • Pays neuchâtelois : vie économique et culturelle ; 25 -, Ed. du Château Colombier 2003
  • Exposition rétrospective PAUL BOUVIER Galeries Léopold-Robert Neuchâtel du au - Neuchâtel Imprimerie Paul Attinger SA 1948

Liens externes[modifier | modifier le code]