Paroisse d'Aberdeen
Paroisse d'Aberdeen | ||
L'école de Divide, en 1940. | ||
Administration | ||
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Pays | Canada | |
Province | Nouveau-Brunswick | |
Subdivision régionale | Carleton | |
Statut municipal | District de services locaux | |
Maire Mandat |
aucun aucun |
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Fondateur Date de fondation |
Écossais 1860 |
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Constitution | 1966 | |
Démographie | ||
Population | 812 hab. () | |
Densité | 1,8 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 46° 30′ nord, 67° 18′ ouest | |
Superficie | 44 488 ha = 444,88 km2 | |
Divers | ||
Langue(s) | Anglais, minorité française | |
Fuseau horaire | UTC-4 | |
Indicatif | +1-506 | |
Code géographique | 1311026 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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La paroisse d'Aberdeen est à la fois une paroisse civile[note 1] et un ancien district de services locaux (DSL) canadien du comté de Carleton, situé à l'ouest du Nouveau-Brunswick. Territoire connu des Malécites et ensuite des Acadiens, le premier village moderne, Glassville - qui est un dsl enclavé -, est fondé en 1860 par des Écossais. L'économie est fondée sur l'agriculture et l'exploitation forestière. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le DSL a été annexé à la ville de Carleton North[1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La paroisse d'Aberdeen est probablement nommé en l'honneur de George Hamilton-Gordon, comte d'Aberdeen (1784-1860). Le révérend C.G. Glass, qui émigra d'Écosse en 1861, était originaire d'Aberdeen[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La paroisse d'Aberdeen est située à environ 110 kilomètres de route au nord-ouest de Fredericton, dans le comté de Carleton.
La paroisse possède un territoire ayant presque la forme d'un trapèze, orienté est-ouest. Elle est limitrophe de la paroisse de Brighton au sud, de la paroisse de Peel au sud-ouest, de paroisse de Kent à l'ouest et au nord ainsi qu'à l'est par la paroisse de Douglas, dans le comté de Northumberland. Le district de services locaux de Glassville est enclavé dans le sud-ouest du territoire. Les villes les plus proches sont Bath et Florenceville-Bristol, à une dizaine de kilomètres à l'ouest.
Villages et hameaux
[modifier | modifier le code]Le principal village est Juniper, situé au nord le long de la route 107.
La paroisse comprend aussi les hameaux de Argyle, Beaufort, Biggar Ridge, Centre Glassville, Divide, East Glassville, East Knowlsville, Foreston, Hemp Hill Corner, Highlands, Juniper Station, Knowlsville, MacIntosh Hill et West Glassville. Une partie de l'agglomération de Glassville est aussi situé dans les limites. De plus, Esdraelon est séparé entre la paroisse d'Aberdeen, la paroisse de Brighton et la paroisse de Peel.
Histoire
[modifier | modifier le code]La paroisse de Kent est érigée en 1821 dans le comté d'York. Le comté de Carleton est créé en 1833 à partir d'une portion du comté d'York, dont la paroisse de Kent. Création de la paroisse d'Aberdeen à partir de portions de la paroisse de Kent et de la paroisse de Brighton.
Glassville est fondé en 1860 par des immigrants écossais[3]. Les localités environnantes résultent de l'expansion de Glassville ainsi que de l'arrivée d'immigrants américains et de colons néo-brunswickois[4]. Knowlesville est par contre fondée en 1860 par le révérend Charles Knowles en vertu du Labor Act (Loi sur le travail) et peuplé par des Néo-écossais membre de la Free Baptist Church[5]. Skedaddle Ridge, correspondant de nos jours à Mapleton, est fondé en 1864 par des objecteurs de conscience américains, les Skedaddlers, qui retournent dans leur pays après la fin de la guerre de Sécession[6]. Beaufort est fondé en 1877 grâce à la Free Grants Act (Loi sur les concessions gratuites), par des colons originaires de Saint-Jean et d'ailleurs dans la province sous la supervision de Beaufort Mills[7].
Le chemin de fer York et Carleton, d'une longueur de 8,7 km, est construit de 1900 à 1901 entre Stanley et Cross Creek, rejoignant le chemin de fer de l'est du Canada[8]. Huit autres kilomètres sont ajoutés en 1909 en direction de Ryans Creek; le manque de fonds empêche de continuer les travaux jusqu'à Foreston[8]. Le chemin de fer n'est pas rentable, est racheté plusieurs fois et est abandonné en 1986[8].
L'école élémentaire Juniper ouvre ses portes en 1948[9].
La municipalité du comté de Carleton est dissoute en 1966[10]. La paroisse d'Aberdeen devient un district de services locaux en 1967[10].
La scierie de Papiers Fraser est agrandie en 2006 au coût de 4 millions de dollars[11].
Démographie
[modifier | modifier le code]D'après le recensement de Statistique Canada, il y a 959 habitants en 2006, comparativement à 1 065 en 2001, soit une baisse de 10,0 %. La paroisse compte 498 logements privés dont 396 occupés par des résidents habituels, a une superficie de 447,91 km2 et une densité de population de 2,1 habitants par kilomètre carré[12].
En 2021, la paroisse compte 812 habitants et a une superficie de 444,88 km2, portant sa densité de population à 1,8 habitants au km2[13].
Administration
[modifier | modifier le code]Représentation et tendances politiques
[modifier | modifier le code]Nouveau-Brunswick: Aberdeen fait partie de la circonscription provinciale de Carleton, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Dale Graham, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 1993 puis réélu depuis ce temps.
Canada: Aberdeen fait partie de la circonscription électorale fédérale de Tobique—Mactaquac, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Michael Allen, du Parti conservateur. Il fut élu lors de la 39e élection générale, en 2006, et réélu en 2008.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprise Carleton, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[18].
J.D. Irving opère une pépinière à Juniper. Papiers Fraser opère une scierie comptant une centaine d'employés et fabriquant des planches pour la construction[11]. Les déchets sont envoyés à la pulperie d'Edmundston[11].
Vivre dans la paroisse d'Aberdeen
[modifier | modifier le code]L'école élémentaire Juniper accueille les élèves de la maternelle à la 5e année. C'est une école publique anglophone faisant partie du district scolaire #14.
Le DSL est inclus dans le territoire du sous-district 8 du district scolaire Francophone Nord-Ouest[19]. Les écoles francophones les plus proches sont à Grand-Sault. Cette ville compte aussi un campus du CCNB-Edmundston alors qu'il y a une université à Edmundston même.
Juniper possède une caserne de pompiers. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Florenceville-Bristol. Il y a un bureau de poste à Juniper. Le autres bureaux les plus proches sont à Bath et à Glassville.
Juniper possède aussi un aérodrome privé, dont le code OACI est CCE3. Il possède une piste en asphalte longue de 4 000 pieds.
Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean, et The Daily Gleaner, publié à Fredericton. Ils ont aussi accès au bi-hebdomadaire Bugle-Observer, publié à Woodstock. Les francophones ont accès par abonnement au quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe.
Culture
[modifier | modifier le code]Gastronomie
[modifier | modifier le code]Golden Ridge Maple Sugary est une sucrerie située à Knowlesville. Kenneth Maple Farms est quant à elle située à West Glassville.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.
Références
[modifier | modifier le code]- Ministère de la Gouvernance locale du Nouveau-Brunswick, « CSR 12 – Commission de services régionaux de la Vallée-de-l'Ouest » (consulté le ).
- Rayburn 1975, p. 33
- Rayburn 1975, p. 117
- Ganong 1904, p. 110
- Ganong 1904, p. 143
- Ganong 1904, p. 173
- Ganong 1904, p. 115
- (en)« York and Carleton Railway », sur Riding the Rails, New Brunswick Railway Museum (consulté le ).
- [PDF] « Anglophone West », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- Jean-Guy Finn, Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick, Fredericton, , 83 p. (ISBN 978-1-55471-181-9, lire en ligne [PDF]), p. 30
- « Juniper Lumbermill », sur Papiers Fraser (consulté le ).
- « Aberdeen, Nouveau-Brunswick (Code1311026) (tableau). Profils des communautés de 2006, Recensement de 2006, produit nº 92-591-XWF au catalogue de Statistique Canada », sur Statistique Canada, Ottawa, (consulté le ).
- « Profil du recensement, Recensement de la population de 2021, produit nº 98-316-X2021001 au catalogue de Statistique Canada », sur Statistique Canada, Ottawa, (consulté le ).
- « Recensement de la population de 1996, produit numéro 95F0181XDB96001 au catalogue de Statistique Canada », sur Statistique Canada, (consulté le ).
- « Profils des communautés de 2001, produit numéro 93F0053XIF au catalogue de Statistique Canada », sur Statistique Canada, (consulté le ).
- « Aberdeen, Nouveau-Brunswick (Code 1311026) et Canada (Code 01) (tableau). Profil du recensement, Recensement de 2011, produit nº 98-316-XWF au catalogue de Statistique Canada », sur Statistique Canada, Ottawa, (consulté le ).
- « Aberdeen, P [Subdivision de recensement], Nouveau-Brunswick et Carleton, CT [Division de recensement], Nouveau-Brunswick (tableau). Profil du recensement, Recensement de 2016, produit nº 98-316-X2016001 au catalogue de Statistique Canada », sur Statistique Canada, Ottawa, (consulté le ).
- (en)« Enterprise Carleton Region - Who We Are...! » [archive du ], sur Entreprise Carleton (consulté le ).
- [PDF] « Francophone Nord-Ouest », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,