Parc reine Astrid (Charleroi)
Pour les articles homonymes, voir Parc Astrid.
| Parc Astrid | ||||
 Kiosque dans le parc. | ||||
| Géographie | ||||
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| Pays | .svg){kind=small} Belgique
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| Subdivision administrative |  Région wallonne
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| Commune |  Charleroi
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| Histoire | ||||
| Création | ||||
| Localisation | ||||
| Coordonnées | 50° 24′ 34″ nord, 4° 26′ 52″ est | |||
| Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Charleroi
Géolocalisation sur la carte : Charleroi (ville)
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Le parc reine Astrid est un parc public situé à Charleroi.
Histoire
La démolition des fortifications fin des années 1860 libère à Charleroi un vaste espace[1] et, en 1867, le pouvoir communal accepte et prime un projet d'aménagement de la ville qui prévoit l'implantation de deux parcs. L'un en bordure de la place du Manège, à l'emplacement actuellement occupé par le Palais des Expositions, l'autre à l'emplacement du parc Astrid. En ce qui concerne les parcs, le projet initial sera revu à la baisse. Le futur parc Astrid est atrophié et l'autre disparaît lors de la présentation d'un nouveau projet en 1880[2].
L'architecte de la ville, Auguste Cador, s'est associé à l'architecte-paysagiste J. Duquenne pour la réalisation du parc dont l'aménagement s'inspire de l'œuvre de Louis Fuchs, célèbre architecte-paysagiste du 19e siècle. Prévu d'une superficie de 3 ha, il se situait dans le prolongement de la plaine des manœuvres, mais l'État ramena la superficie à 2 ha 10 ca pour aménager de nouvelles voiries et créer des îlots d'habitations entre la parc et la plaine[3].
Le parc fut inauguré en 1882. À cette occasion, l'éclairage électrique de voirie, installé par Julien Dulait, fut mis en œuvre à Charleroi pour la première fois[4]. Le kiosque installé la même année sera reconstruit dans le même style rustique après avoir été incendié en 1914.
Initialement nommé Parc communal, il prit son nom actuel en octobre 1935 en mémoire de la reine des Belges morte dans un accident de voiture quelques mois auparavant[5].
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Plan de 1873 avec le projet de 1867, détail avec les espaces verts. -
Plan de 1895.
Arbres
Le parc comporte, entre-autres, un ensemble de dix ginkgo biloba et un hêtre pourpre planté le pour célébrer le centenaire de la Belgique[6].
Monuments
Plusieurs sculptures et monuments sont installés dans et aux alentours du parc.
Du côté du boulevard Defontaine se trouve le monument en mémoire des soldats des 1er et 4e régiments de Chasseurs à Pied morts lors de la Première Guerre mondiale, œuvre d'Edouard Vereycken. De ce côté se trouve également un petit mémorial Au pigeon soldat, œuvre d'Alphonse Darville inauguré en 1951[7].
De Darville également, un buste de Pierre Paulus, de 1930. Un buste du peintre François-Joseph Navez y fut placé pendant la Seconde Guerre mondiale[8]. Victor Bourgeois, architecte, y a également un petit buste sculpté par Frans Lambrechts[9]. Face au rond point des Sciences se trouve le buste de la reine Astrid par Victor Demanet.
En 1994, côté rue Willy Ernst, fut érigée une statue équestre de Lucky Luke.
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Buste de la reine Astrid, placé à l'un des accès au Parc. -
Monument pour les soldats des 1er et 4e régiments de Chasseurs à Pied morts lors de la Première Guerre mondiale. -
Monument Au pigeon soldat. -
Victor Bourgeois (état en août 2014). -
![Face à la statue de la reine Astrid, l'œuvre de Sandrine Devos[10].](//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ca/Charleroi_-_Ilot_des_sciences.jpg/240px-Charleroi_-_Ilot_des_sciences.jpg)
Face à la statue de la reine Astrid, l'œuvre de Sandrine Devos[10].
![Face à la statue de la reine Astrid, l'œuvre de Sandrine Devos[10].](/wiki/Fichier:Charleroi_-_Ilot_des_sciences.jpg)
Accessibilité
Descendre à la station de métro : Parc.
Notes et références
- Jean Fichefet, Charleroi - Étude de Géographie urbaine, Charleroi, Librairie de la Bourse, , 218 p., p. 121120 ha. 96 a. 72 ca selon les chiffres que l'auteur reprend dans le rapport de la séance communale du 22-06-1870 conservé dans les archives de la ville. Surface importante vu que l'auteur dit à la page 37 de son ouvrage que l'étendue totale du village de Charnoy en 1602 était d'environ 350 hectares (276 bonniers)
- Jean-Alexandre Pouleur, « Charleroi, de sa création à l'aménagement des grands boulevards », dans Charleroi 1911-2011 : L'industrie s'associe à la culture, , 564 p. (ISBN 978-2-87522-075-2), p. 96-98
- Bioul et Mairiaux 2016, p. 32.
- Schaeffer 1995, p. 109.
- Everard 1959, p. 165-166.
- Parcs de Charleroi, Charleroi, Office du Tourisme de Charleroi, , 32 p., p. 16-17
- Everard 1959, p. 75.
- Everard 1959, p. 32-33.
- Iwan Strauven (dir.), Judith Le Maire (dir.) et Marie-Noëlle Dailly (dir. et photogr.), 1881-2017 Charleroi métropole, Mardaga et Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, coll. « Guide d'architecture moderne et contemporaine » (no 4), , 367 p. (ISBN 9782804703677), p. 83
- Monument à la mémoire de :
* Julien Dulait (1855-1926)
* Georges Lemaître (1894-1966)
* Ernest Solvay (1838-1922)
* Émile Gobbe (1849-1915) et Émile Fourcault (1862-1919)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Anne-Catherine Bioul et Michel Mairiaux, « Cador, d'adore » : De Fontaine-l’Evêque à Charleroi sur les traces d’un grand architecte régional du 19e siècle (catalogue d'exposition), , 50 p. (lire en ligne).
- Jean Everard, Monographie des rues de Charleroi, Charleroi, Collins, , 223 p., In-12.
- Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994 : Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3).
