Paraflabellina funeka

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Paraflabellina funeka est une espèce de nudibranches de la famille des Flabellinidés.

Systématique[modifier | modifier le code]

Paraflabellina funeka a été décrite en 1981 par Terrence M. Gosliner (d) et Roberta J. Griffiths sous le protonyme de Flabellina funeka, avant d’être classée en 2017 sous le genre Paraflabellina par Tatiana Korshunova (d) et son équipe[2]

Distribution et habitat[modifier | modifier le code]

Paraflabellina funeka est endémique de la côte sud-africaine et se rencontre seulement de Cape Point à Port Elizabeth[3],[4], à des profondeurs comprises entre 5 et 30 m[5].

Description[modifier | modifier le code]

Paraflabellina funeka sous sa forme blanche.

Ce nudibranche éolidien possède un corps mince de couleur violette ; les cérates sont rouges avec des extrémités blanches, ils sont regroupés[4]. Il mesure rarement plus de 45 mm Les rhinophores annelés se terminent en pointe, ils sont violets mais pâles à leur extrémité. Les deux pâles tentacules oraux sont plus petits que les rhinophores. Les individus de cette espèce présentent parfois un corps blanc mais les cérates rouges et les rhinophores annelés sont distinctifs[6].

Écologie[modifier | modifier le code]

Cette espèce semble se nourrir principalement d'hydraires du genre Eudendrium[4],[3]. Comme chez d'autres espèces de nudibranches, les cérates de Paraflabellina funeka participent à la respiration mais contiennent aussi un prolongement du système digestif. Lorsque le nudibranche se nourrit de l'hydraire, les nématocystes de ce dernier traversent le système digestif sans être abimés et sont envoyés aux extrémités des cérates. Ils sont ensuite utilisés pour la défense du nudibranche. La coloration vive de Paraflabellina funeka pourrait viser à avertir les prédateurs de la toxicité de l'animal.

Comme les autres nudibranches, Paraflabellina funeka est hermaphrodite. La ponte, blanche, décrit une structure complexe.

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b World Register of Marine Species, consulté le 18 février 2021
  2. (en) Tatiana Korshunova, Alexander Vladimirovitch Martynov, Torkild Bakken, Jussi Evertsen, Karin Fletcher, I. Wayan Mudianta, Hiroshi Saito, Kennet Lundin, Michael Schrödl et Bernard E. Picton, « Polyphyly of the traditional family Flabellinidae affects a major group of Nudibranchia: aeolidacean taxonomic reassessment with descriptions of several new families, genera, and species (Mollusca, Gastropoda) », ZooKeys, Sofia, Pensoft Publishers (d), vol. 717, no 717,‎ , p. 1-139 (ISSN 1313-2989 et 1313-2970, OCLC 248547717, PMID 29391848, PMCID 5784208, DOI 10.3897/ZOOKEYS.717.21885, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. a et b (en) Terrence Gosliner, Nudibranchs of Southern Africa : A Guide to Opisthobranch Molluscs of Southern Africa, Monterey, Sea Challengers, , 136 p. (ISBN 0930118138), p. 112
  4. a b et c (en) W. B. Rudman, « Flabellina funeka Gosliner & Griffiths, 1981 », sur SeaSlugForum.net, (consulté en )
  5. (en) Guido Zsilavecz, Nudibranchs of the Cape Peninsula and False Bay, Southern Underwater Research Group Press, , 104 p. (ISBN 0620380543)
  6. (en) T. M. Gosliner et R. J. Griffiths, Description and revision of some South African aeolidacean Nudibranchia (Mollusca, Gastropoda), vol. 84, Annals of The South African Museum, , p. 105-150