Papier à cigarettes

Un papier à cigarettes ou papier à rouler est un papier fin utilisé pour rouler des cigarettes.
Un papier à cigarettes est le plus souvent gommé, son grammage varie de 12 à 25 g/m2 selon sa composition, les marques et les utilisations. Il est fabriqué avec les fibres d'un arbuste des régions tropicales, le sesbania, famille des papilionacées.
Par sa finesse, moins de 10 micromètres, le papier à cigarettes peut être utilisé sur une machine-outil, fraiseuse ou rectifieuse par exemple pour aider l'opérateur quand il doit faire affleurer l'outil (sur la surface d'une pièce), afin que la surface à usiner soit parfaitement parallèle à l'outil (dégauchis).
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1838, Jean Bardou commence à fabriquer un petit livret qui comporte des feuilles amovibles de papier à rouler. Ce dernier dépose le brevet de son invention en 1842 et lance sa marque JOB[1],[2].
Additifs[modifier | modifier le code]
Le papier à cigarettes manufacturées contient des additifs utilisés pour contrôler la combustion de la cigarette[3] :
- Carbonate de calcium (appelé aussi carbonate de chaux)
- Phosphate
- Nitrate
- Tartrate
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Catherine Ferland, Tabac & fumées : regards multidisciplinaires et indisciplinés sur le tabagisme, XVe-XXe siècles, Québec, Presses Université Laval, , 236 p. (ISBN 978-2-7637-8502-8, lire en ligne)
- « St-Girons. Aux origines du papier Job », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Jean Guéguen, laborantin à la papeterie d'Odet - GrandTerrier, 14 avril 2007
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Jass-paper, une marque française de papier à rouler, propriété de Noza-distribution.
- JOB, OCB, Zig-Zag, marques historiques françaises de papier à rouler, propriété de Republic Tobacco.
- Le Nil
- Musée du papier d'Angoulême
- Papier de riz
- Rizla+, une autre marque historique française de papier à rouler.