O’Nel Mala
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| Nom de naissance | Guehi Glai Léon |
|---|---|
| Naissance |
Koulinlé, sous-préfecture de Logoualé, Côte d'Ivoire |
| Activité principale | Chanteur, parolier, arrangeur musical |
| Genre musical | Gospel, world music |
| Années actives | Depuis 1997 |
O’Nel Mala ou Guehi Glai Léon à l'état civil, né le à Koulinlé, dans la Sous-préfecture de Logoualé, en Côte d'Ivoire, est un compositeur, percussionniste et chanteur ivoirien spécialisé dans le domaine de la musique chrétienne. Il obtient en 2008, le Tiercé d'or de la musique ivoirienne.
Carrière[modifier | modifier le code]
Début de carrière[modifier | modifier le code]
Né dans un environnement religieux, O’Nel Mala fait ses premiers pas de chanteur auprès de sa mère, elle-même chanteuse traditionnelle dans les églises protestantes de la région de l'ouest montagneux de la Côte d'Ivoire[1]. Il émigre à Abidjan en 1990 en vue de se lancer dans la musique religieuse [1] et, est très tôt considéré comme une star montante du gospel ivoirien [1]. En 1997, avec un orchestre de circonstance et devant un jury de professionnels de la musique, présidé par Valen Guédé, en sa qualité de Président du Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA), O'Nel Mala remporte le concours d'orchestre « Cocody Rock Stars », à l'époque, annuellement organisé par la Mairie de Cocody[2]. Auréolé de ce prix, il est désigné en 1999, pour assurer l'interprétation de l’hymne national ivoirien lors d’un concert organisé à l'occasion de la fête de l’Indépendance du pays [1],[3]. L'année suivante, il produit son premier album, mais celui-ci n'obtient pas le succès escompté [1].
Évolution[modifier | modifier le code]
La consécration de l'artiste se réalise cependant à partir de 2002, d'abord, avec la sortie de son album « La Prophétie », mais encore et surtout en 2008, lorsqu'il est décerné à l'artiste la distinction du Tiercé d’Or de la musique ivoirienne[4],[5]. En quelques années seulement, O’Nel Mala s'impose comme l’une des figures incontournables de la scène musicale chrétienne de son pays[2]. Il participe aux côtés notamment de Constance, Guy Roger, Schékina, la Harpe de David, à l'émergence et à la vulgarisation en Côte d'Ivoire, du genre musical chrétien qui quitte peu à peu les églises, pour s'exposer de plus en plus au grand public au moyen d’œuvres discographiques, de concerts ou de festivals[6]. O’nel Mala vend plus de 70 000 exemplaires de son album « vêtu de gloire », un des plus importants niveaux de vente de la musique chrétienne en Côte d'Ivoire [6].
En 2012, il écrit une chanson pour la Vierge Marie. « C nou maman » chantée en Yacouba, sa langue maternelle parlée dans l’ouest ivoirien, fait les louanges de Marie qu’il présente comme la mère de tous les chrétiens, quelles que soient les dénominations[7].
Style[modifier | modifier le code]
Le genre musical dont use O'Nel Mala est destiné à propager l'évangile. Il s’inspire des rythmiques et mélodies traditionnelles et intègre des instruments de musique africains (Yômmê, shaker traditionnel Dan), pour produire des variétés musicales aux rythmes proches du reggae ou du groove. L'artiste compose lui-même ses chansons qu'il interprète dans sa langue maternelle, le Dan, dans diverses autres langues locales, mais également en français[8].
Discographie[modifier | modifier le code]
- Single
- Collectif
- 2005 : Compilation chrétienne de Côte d’Ivoire ;
- 2009 : Ivoir'Compil vol. 10 ;
- 2012 : Côte d'Ivoire 1960-2010, vol.3 ;
- 2013 : Good vibes.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Falila Gbadamassi, O’Nel Mala, star montante du gospel ivoirien, 8 septembre 2003, lire en ligne O’Nel Mala, star montante du gospel ivoirien
- « O'nel Mala - Muzik Paradise », sur www.muzikparadise.org (consulté le )
- Africanaute, Fiche O’Nel Mala, [lire en ligne]
- Koffi Christophe, « Tierce gagnant 2008 : O'Nel Mala en Or - Koffi.net, actualités et informations d'afrique » (consulté le )
- Notre Voie, Djè Abel, 8 juillet 2008, 5e édition du Tiercé gagnant de la musique ivoirienne - Onel Mala sur la plus haute marche [lire en ligne]
- Le Démocrate, F. Kouamé, O'nel Mala, Schékina, Nestor David , Anselme Sémi… : le secret de leur succès, 16 janvier 2014, [lire en ligne]
- Lucie Sarr, « En Côte d’Ivoire, le chantre chrétien O’nel Mala dans la peau du président Houphouët », sur La Croix Africa, (consulté le )
- Aute Presse, François Yéo, O'nel Mala - Sacré O'nel Mala, 10 mai 2007, [lire en ligne]
