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Ouvreur

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Le terme « ouvreur » peut avoir plusieurs sens.

Il fait partie notamment du vocabulaire sportif et le sens varie alors selon la discipline concernée.

L'ouvreur est le véhicule qui, lors d'une course, sert à signaler le passage imminent des coureurs. Il est situé en avant de la course. À l'opposé, il y a la voiture balai. Il porte un rôle important dans la sécurité de la course. Ce véhicule, souvent une moto (ou plusieurs) est utilisé en cyclisme et dans d'autres courses sur route (triathlon, marathon…). La circulation, est coupée à partir de son passage.

Temps de base

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Dans les sports de glisse en terrain naturel, comme le ski[1] ou le kayak, l'ouvreur valide la faisabilité réelle du parcours. Des obstacles pourraient empêcher les sportifs de passer, un tracé trop complexe pourrait faire apparaître une impossibilité technique. Le gabarit du sportif et de son engin (ski, vélo, kayak, etc.) pourrait ne pas passer dans le couloir déterminé.

En escalade, sur site naturel, l'ouvreur est celui qui équipe pour la première fois une voie d'escalade, il en est le découvreur. Il peut lui donner un nom. Sur une structure artificielle, c'est-à-dire sur mur d'escalade, l'ouvreur est celui qui dispose les prises de manière à créer un enchainement, c'est celui qui « crée le mouvement ».

Rugby à XV

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L'ouvreur est l'un des joueurs d'une équipe de rugby à XV, également appelé demi d'ouverture. Il porte le no 10 et est chargé en priorité de l'animation offensive de son équipe. Voir également Lexique du rugby.

L'ouvreur (ou « ouvreuse ») est un petit métier du spectacle. Le salarié est situé après la caisse et aide à placer les spectateurs.

  • Ouvreuses de cinéma

Les ouvreuses ont presque disparu des salles de cinéma (dès la fermeture des cinémas de quartier) sauf dans certains cinémas de quartier.

  • Ouvreuses de théâtre

Au théâtre, il s'agit d'un métier en voie de disparition. Les ouvreuses d'aujourd'hui n'ont plus le même visage qu'au XIXe siècle, où les ouvreuses, caricaturées par Daumier, étaient détentrices des clefs qui ouvraient les loges aux spectateurs nantis et aux habitués, alors que le commun des mortels allait s’asseoir sur les bancs encore libres[2]. Aujourd'hui, il faut distinguer l'ouvreuse d'un théâtre privé, et celle qui travaille pour un théâtre subventionné, où l'ouvreuse est rémunérée au SMIC horaire et reçoit une fiche de paye (elle doit refuser tout pourboire). Dans les théâtres privés, les ouvreuses sont soumises à la charge de demander leur salaire[2].

Références

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  1. Martin Léger, « Dans les coulisses du Critérium », Actumontagne.com, (consulté le ) : « L'ouvreur, c'est ce skieur cobaye qui s'élance avant le passage du premier concurrent, pour s'assurer que toutes les conditions de sécurité sont réunies pour le bon déroulement de la course. »
  2. a et b Flore Garcin-Marrou, dans Pascale Goetschel, Jean-Claude Yon (dir.), Au théâtre ! La Sortie au spectacle (XIXe – XXIe siècles), Être ouvreuse dans un théâtre parisien : velours rouge et précarité, Paris, La sorbonne, coll. « Histoire contemporaine », , 322 p. (ISBN 978-2-85944-877-6).