Omegle

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Omegle
Logo de Omegle
Logo de Omegle.

Adresse https://www.omegle.com
Slogan Talk to strangers!
Commercial Non
Publicité Non
Créé par Leif K-Brooks
Lancement
Fermeture
État actuel Fermé

Omegle est un ancien site internet de messagerie instantanée automatisée. Il mettait en relation deux utilisateurs au hasard, de façon anonyme et sans obligation d'inscription préalable, dans une fenêtre de chat sous les pseudonymes de « You » et « Stranger ». Le site a été lancé le [1] par un adolescent américain de 18 ans, Leif K-Brooks, habitant à Brattleboro, aux États-Unis[2].

Le mot « Omegle » est inspiré du terme oméga, dont le symbole (Ω) superposé en diagonale dans un carré bleu apparaît auprès du logo du site.

Historique[modifier | modifier le code]

Peu après son lancement en , Omegle comptait un total de 150 000 visites par jour[3]. Les termes de « you » (en français « vous ») et « stranger » (« inconnu »), le slogan du site « Talk to Strangers! » (« Parlez aux inconnus ! ») ainsi que la phrase « Your conversational partner has disconnected » (« Votre partenaire de conversation est déconnecté »), ont contribué à la popularité du site[4].

Le type de chat que le site d'Omegle a popularisé est nommé stranger chat (discussion entre inconnus). Cette idée vient originellement d'AOL durant les années 1990[5].

Depuis le , Omegle propose une fonction de visioconférence en alternative au chat textuel classique.

Jusqu’à 2020, Omegle était disponible en tant qu'application mobile laissant les utilisateurs discuter librement depuis un Android[6], un iPhone, un iPod Touch ou un appareil Palm fonctionnant sous WebOS.

Mais depuis 2020, elle ne sera donc plus proposée via l’App Store et Google Play qui a été retiré des magasins d'application d'Apple et Google pour contenu inappropriés et dangereux pour la sécurité des jeunes. C’est pour cette raison en autre que le site fermera définitivement le mercredi 8 novembre 2023. Le créateur explique être émotionnellement, physiquement et monétairement épuisé de la « guerre » qu’il menait depuis des années. Depuis le 8 novembre, le site affiche une image pour signifier la mort du site et montre également un long message du fondateur[7].

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Le site utilisait un logiciel anti-spam, connu sous CAPTCHA,[pas clair] qui prévenait périodiquement les usagers des messages de spam envoyés par des bots automatisés.

Les enfants de moins de 13 ans n’étaient pas autorisés à utiliser Omegle et les enfants de moins de 18 ans pouvaient y avoir accès uniquement avec l'accord des parents[réf. nécessaire]. Le site ne censurait aucun lien internet dangereux. La chaîne britannique BBC argumente : « Ce n'est pas un site approprié aux jeunes utilisateurs »[8].

Controverse[modifier | modifier le code]

Le principe du site soulève également des questions juridiques, notamment sur le droit à l'image et la diffusion de pornographie en ligne[9].

Comme sur beaucoup de sites de messagerie instantanée, les utilisateurs peuvent tomber sur des utilisateurs s'adonnant à des activités exhibitionnistes [10],[11]. Le créateur du site déclare que la modération n'est pas parfaite mais qu'elle a « généré des rapports qui ont conduit à l'arrestation et la poursuite de nombreux prédateurs »[9],[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Leif K-brooks, « Welcome to the Omegle blog! », sur Official Omegle Blog, (consulté le ).
  2. (fr) Alexandre Hervaud, « Omegle, tchat sous X », sur Ecrans.fr, Libération, (consulté le ).
  3. (en) Douglas Quenqua, « Tired of Old Web Friends? A New Site Promises Strangers », The New York Times, (consulté le ).
  4. (en) Owen Thomas, « Omegle! This Teenager Wants You to Chat with a Stranger »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Gawker, (consulté le ).
  5. (en) Terrence O'Brien, « Omegle.com Lets You Anonymously Mess With Complete Strangers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Switched.com, (consulté le ).
  6. (en) « Andromegle, application pour Android », sur Androlib (consulté le ).
  7. « Omegle : fermeture du service de tchat vidéo, aussi populaire que controversé » Accès libre, sur Le Monde, .
  8. (en) Kate Russell, « Webscape », BBC, (consulté le ).
  9. a et b « Des enfants s'exposent sur un site de chat vidéo », sur BBC News Afrique, (consulté le ).
  10. « Enquête : Omegle, le site de chat vidéo qui réunit pervers et mineurs », sur Kool Mag, (consulté le ).
  11. « Omegle, c'est quoi ce site dans le viseur de la protection de l'enfance ? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  12. (en) Chris Riva, « Video games, websites predators are using to lure children in 2022 », sur fox19.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Site officiel
  • « L’autre épidémie : J’ai juste 14 ans… », lapresse.ca,‎ (lire en ligne, consulté le )