Nils Seethaler

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Seethaler.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer ().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Nils Seethaler
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Nils Seethaler, né le à Berlin, est un anthropologue culturel allemand qui s'intéresse aux collections historiques d'objets ethnologiques et aux restes humains (human remains).

Biographie[modifier | modifier le code]

Nils Seethaler est né à Berlin-Lichterfelde et passe sa jeunesse à Berlin et à Morschen dans le nord de la Hesse. En 1999, il est lauréat du Junges Literaturforum Hessen-Thüringen[1]. Après avoir obtenu son baccalauréat à l'école Elisabeth Knipping-Schule de Kassel en 2000, Seethaler étudie l'ethnologie à la Freie Universität Berlin avec, entre autres, Georg Pfeffer et Markus Schindlbeck, la littérature avec Ulrich Profitlich et Volker Mertens et les sciences politiques avec Fritz Vilmar et Walter Rothholz. Depuis 2012, il coordonne les archives de la Société berlinoise d'anthropologie, d'ethnologie et de préhistoire au Centre archéologique des Musées d'État de Berlin. Seethaler est actif dans l'enseignement universitaire et extra-universitaire[2],[3].

Il donne régulièrement des conférences dans toute l'Allemagne, notamment sur des sujets d'art extra-européen[4], sur l'histoire de la recherche et des collections des musées et des instituts[5], mais aussi sur des thèmes plus larges de l'ethnologie[6] et de l'histoire culturelle en général[7]. Seethaler vit et travaille à Berlin[8]. Il est marié et père d'une fille[9].

Travaux de recherche[modifier | modifier le code]

Seethaler a participé à de nombreux projets, notamment pour l'étude de collections ethnologiques historiques. Il s'agit en particulier de recherches sur la provenance des restes humains. Outre l'étude des éventuels contextes d'injustice dans les fonds de collection de l'époque coloniale et de l'époque nazie, il étudie l'histoire, les motifs et les mécanismes sociaux de la collecte, en particulier de biens culturels non européens, jusqu'à nos jours[10],[11]. Ses recherches de provenance sur des crânes d'Australiens indigènes dans la collection anthropologique de la Berliner Gesellschaft für Anthropologie, Ethnologie et Préhistoire[12],[13] et de Australie et Namibie dans les collections de la Charité dans le Charité human remains Project ont marqué le début d'une large réflexion sur l'origine des restes humains dans les musées et collections allemands[14]. Ces recherches ont constitué une base pour l'élaboration d'une directive uniforme dans le traitement des restes humains dans les collections publiques en Allemagne[15].

En plus de son travail avec des collections historiques, il s'est occupé d'une série de recherches interdisciplinaires[16] à l'interface des sciences humaines et des sciences naturelles[17],[18],[19]. Il a organisé avec Carsten Niemitz et Benjamin P. Lange la 11e réunion annuelle Le comportement humain dans une perspective évolutionniste (MVE) à Berlin en 2010[20].

Projets d'exposition[modifier | modifier le code]

Seethaler a conseillé, organisé et dirigé de nombreux projets d'exposition dans des musées sur des thèmes ethnologiques, d'histoire de l'art et de sciences naturelles[21], entre autres Découverte de l'individu[22], „Objets de vénération“[23] et Le monde de Riemer'[24]. Ces expositions ont notamment présenté des manières innovantes d'exposer des objets ethnologiques et de transmettre des contenus ethnologiques dans les musées[25]. On doit essentiellement à son initiative la redécouverte et la remise en valeur du Musée d'ethnologie de Rostock disparu[26], ainsi que la conservation et la nouvelle conception de la Julius-Riemer-Sammlung à Lutherstadt Wittenberg.  (le seul musée ethnographique de Saxe-Anhalt) en tant qu'institution muséale, dont il a favorisé l'élargissement par l'entremise de donations de la collection Rainer Greschik[27].

Projets de collection[modifier | modifier le code]

Seethaler a entrepris plusieurs voyages de recherche et de collection en Australie, en Océanie, au Proche-Orient et à travers l'Europe. Lors de ces voyages de collecte, mais surtout grâce à des contacts avec des collectionneurs en Europe, aux États-Unis et en Australie, comme Rainer Greschik et Günter Hepe, il a rassemblé plusieurs milliers de pièces ethnologiques ; à cela s'ajoute une collection tout aussi vaste de photographies ethnologiques avec des exemples allant du XIXe siècle à nos jours. Des objets issus des collections rassemblées par Seethaler ont été envoyés dans différents musées, entre autres au Musée d'ethnologie de Berlin, au Musée des cultures européennes, au Musée des collections municipales de l'arsenal de Lutherstadt Wittenberg[28], au Ostpreußische Landesmuseum à Lüneburg et à la collection Hermann-Bahner au musée Altes Rathaus à Langen (Hesse). Ils ont également fait l'objet d'études scientifiques par d'autres chercheurs[29].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Nagelprobe 16. Texte des Jungen Literaturforums Hessen-Thüringen. Hrsg: Matthias Biskupek. Frankfurt 1999
  2. ↑ (de) « Hochschularbeit », sur hornemann-institut.de (consulté le ).
  3. ↑ https://www.polsoz.fu-berlin.de/ethnologie/studium/vv/media/vv_SS10.pdf
  4. ↑ Grassi Museum für Völkerkunde Leipzig : programme d'accompagnement de l'exposition : Geteilte Erde - Shared Ground. Peintures et céramiques indigènes australiennes de Lotte Reimers. Durée 11.10.2013-25.05.2014. Conférence : Nils Seethaler - Art contemporain des indigènes d'Australie, 9 février 2014, 16 heures.
  5. ↑ Mitteilungen der Berliner Gesellschaft für Anthropologie, Ethnologie und Urgeschichte. 38, 2015, p. 8
  6. ↑ « riemer-museum.de/seiten/aktuel… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  7. ↑ HdK Halle : Programme de l'exposition annuelle de la Burg Giebichenstein Kunsthochschule Halle du 20-21  juillet 2013. Conférence Nils Seethaler : Wozu Kunst ? 20  juillet, 15 heures.
  8. ↑ Andreas Schlothauer: Nils Seethaler. Kunst & Kontext 23 (2022), p. 80.
  9. ↑ Berliner Morgenpost . Novembre 23, 2019, p. 9: Willkommen Haifa Amalie.
  10. ↑ Irina Steinmann: Stadt-Museum Wittenberg/Expeditionen in die Grauzone Riemer. In: Mitteldeutsche Zeitung, 11 May 2019.
  11. ↑ Irina Steinmann: Nils Seethaler hat zur Person Julius Riemer geforscht. In: Wittenberger Sonntag 11 May 2019.
  12. ↑ Nils Seethaler: Für Virchow unterwegs – Schädelsammler in Australien. In: Mitteilungen der Berliner Gesellschaft für Anthropologie, Ethnologie und Urgeschichte. Band 35, 2014, S. 79–90.
  13. ↑ (en) Hilary Howes, « Provenance Report », sur www.aga.org.au, Berlin Society for Anthropology, Ethnology and Prehistory (BSAEP), (consulté le )
  14. ↑ {Littérature |Auteur=Uta Kornmeier |Titre=Collecter et conserver, explorer et restituer - de l'époque coloniale dans les collections universitaires et muséales. Charité, Berlin, 04.10.2012-06.10.2012. |Ouvrage collectif=H-Soz-u-Kult |Édition=H-Net Reviews |Date=2013-04 |Online=https://www.h-net.org/reviews/showpdf.php?id=38925 |Format=PDF |KBytes=158 |Abruf=2018-12-30}}
  15. ↑ {Littérature |Titre=Recommandations sur le traitement des restes humains dans les musées et les collections |Édition=Deutscher Museumsbung |Date=2013-04 |Online=https://www.museumsbund.de/wp-content/uploads/2017/04/2013-empfehlungen-zum-umgang-mit-menschl-ueberresten.pdf |Format=PDF |KBytes=1139 |Abruf=2022-06-26}}
  16. ↑ {Littérature |Auteur=Nils Seethaler |Titre=Le Charité Human Remains Project - recherches interdisciplinaires et restitution de restes humains |Ouvrage collectif=Mitteilungen der Berliner Gesellschaft für Anthropologie, Ethnologie und Urgeschichte |Band=33 |Datum=2012 |Seiten=103-108}}
  17. ↑ Matthias Glaubrecht, Nils Seethaler, Barbara Teßmann, Katrin Koel-Abt : The potential of biohistory : Re-discovering Adelbert von Chamisso's skull of an Aleut collected during the "Rurik" expedition 1815-1818 in Alaska. Zoosystematics and Evolution 89 (2), 2013, p. 317-336.
  18. ↑ Nils Seethaler : Diskrepante Erklärungsansätze in Ethnologie und evolutionärer Psychologie zum Phänomen der bildenden Kunst. In : Benjamin P. Lange, Sascha Schwarz : La psyché humaine entre nature et culture. Lengerich 2015, p. 74-82.
  19. ↑ Benjamin P. Lange, Nils Seethaler : Le courant littéraire du Sturm und Drang dans une perspective évolutionniste. In : Benjamin P. Lange (éd.), Sascha Schwarz (éd.) : La psyché humaine entre nature et culture. Pabst Publishers, Lengerich 2015.
  20. ↑ MVE-Liste: 11. Jährliche Tagung der MVE-Liste - Menschliches Verhalten in evolutionärer Perspektive (03.05.2013) https://www.yumpu.com/de/document/view/13934965/11-jahrliche-tagung-der-mve-liste-menschliches-verhalten-in- (retrieved 29 December 2018).
  21. ↑ https://www.mz.de/lokal/wittenberg/stadtmuseum-wittenberg-neue-ausstellung-zu-fossilien-und-gesteinen-1652159
  22. ↑ Rainer Greschik, Nils Seethaler (préface) : Lobi. Sculptures ouest-africaines de la collection Greschik. (à propos de l'exposition "La découverte de l'individu")
  23. ↑ Stefanie Hommers: Sonderausstellung im Zeughaus: Mystisches aus aller Welt. Mitteldeutsche Zeitung (2017-12-05)
  24. ↑ {Source Internet |auteur=Irina Steinmann |url=https://www.mz-web.de/wittenberg/stadtmuseum-in-wittenberg-julius-riemers--welt-ist-eroeffnet-31788730 |titre=Le musée municipal de Wittenberg : le monde de Julius Riemers' est ouvert |ouvrage=Mitteldeutsche Zeitung |date=2018-12-27 |appel=2022-06-26}}
  25. ↑ Rainer Greschik, Nils Seethaler (préface) : Lobi. Sculptures ouest-africaines de la collection Greschik. (édité à l'occasion de l'exposition "La découverte de l'individu") Lutherstadt Wittenberg 2016.
  26. ↑ Nils Seethaler : Passé, présent et avenir des collections ethnographiques entreposées en Allemagne à l'exemple de l'ancien Musée d'ethnographie de Rostock. In:Mitteilungen des Museumsverband in Mecklenburg-Vorpommern e. V. 2010. p. 11-15.
  27. ↑ Nils Seethaler: Von der Privatsammlung zum Museumsforum: Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft der Julius-Riemer-Sammlung in Wittenberg. Kunst & Kontext 23 (2022), p. 34
  28. ↑ {Source Internet |autor=Karina Blüthgen |url=https://www.mz. de/lokal/wittenberg/finissage-im-zeughaus- seites-menschen-gibt-werden-dinge-verehrt-1427385 |titre=Finissage à l'arsenal : Depuis qu'il y a des hommes, les choses sont vénérées |œuvre=Mitteldeutsche Zeitung |date=2018-04-22 |dépôt=2018-12-29}}
  29. ↑ Shahd Wari : Palestinian Berlin : Perception and Use of Public Space (thèse de doctorat). In : Habitat-International. Cahiers sur le développement urbain international, volume 22. Lit-Verlag 2015.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nils_Seethaler&oldid=210509340 ».