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Nikolaï Dobrolioubov

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Nikolaï Dobrolioubov
Nikolaï Dobrolioubov dans les années 1860
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Literatorskie mostki (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
-бов, Н. ЛайбовVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Institut pédagogique principal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Maîtres
Nikolaï Guerassimovitch Oustrialov (en), Ismaïl SreznevskiVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Nikolaï Dobrolioubov
Signature

Nikolaï Alexandrovitch Dobrolioubov ou Dobrolubov (en russe : Никола́й Алекса́ндрович Добролю́бов), né le 24 janvier 1836 ( dans le calendrier grégorien) à Nijni Novgorod, mort le 17 novembre 1861 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, est un critique littéraire russe. Il compte, avec Vissarion Belinski, parmi les plus influents critiques russes du XIXe siècle[1].

De 1857 à 1861, il est le principal critique littéraire auprès de la revue Le Contemporain. Nikolaï Dobrolioubov est inhumé dans la parcelle du Cimetière Volkovo surnommée la passerelle des écrivains.

Son nom est donné à l'Université linguistique de sa ville natale.

Il emprunta à Vissarion Belinski sa dernière formule de « l'art pour la vie » ; à Nicolaï Tchernychevski sa conception d'un art asservi par la science, s'en inspirant pour mettre hors de pair des poètes, qui représentèrent à leur époque, un degré supérieur de la conscience humaine. Il eut quelques vues originales sur la permanence, par exemple, de certains types sociaux à travers des formations sociales analogues. Et, à cet égard, son analyse du roman d'Ivan Gontcharov, Oblomov : Qu'est-ce que l'oblomoverie ?, et ses deux articles sur les drames d'Alexandre Ostrovski, sont à citer.

Pour lui aussi, la critique littéraire n'était que le manteau couleur de mur sous lequel on cherchait à esquiver la vigilance des policiers, en entreprenant le procès du monde social et politique contemporain. Dans ce sens, juge sévère et implacable jusqu'à l'injustice, il rachetait des excès trop fréquents par une grande profondeur de sentiment, une sincérité admirable.

Sa perpétuelle négation, appliquée à toutes les formules consacrées comme à toutes les autorités établies, celle d'un Alexandre Pouchkine dans la littérature ou celle d'un Nikolaï Pirogov dans la science, son affirmation non moins constante en faveur d'un monde idéal, reconstruit par la réforme de toutes les relations sociales sur la base de la raison, de la nature et de l'humanité, a tracé un programme qui ne s'est pas trouvé de pure utopie.

Notes et références

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  1. Irina Paperno, article « Nikolaï Dobrolioubov » in Efim Etkind, Histoire de la littérature russe, tome 3, p. 297.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Une partie de cet article est une copie de l'ouvrage Littérature russe de Kazimierz Waliszewski, aujourd'hui dans le domaine public.

Liens externes

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