Nicolai Abraham Abildgaard

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Nicolai Abraham Abildgaard
Portrait de Nicolai Abraham Abildgaard,
par Jens Juel, (1772)
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Près de Frederiksdal, Danemark
Sépulture
Nom de naissance
Nikolai Abraham AbildgaardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Danoise Drapeau du Danemark
Activité
Artiste-peintre, dessinateur, décorateur
Formation
Élève
Lieux de travail
Mouvement
Père
Fratrie
Conjoint
Juliane Marie Abildgaard (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Nicolai Abraham Abildgaard, né le à Copenhague et mort près de Frederiksdal, le , est un architecte, un peintre, dessinateur et décorateur danois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il complète sa formation artistique à Rome en Italie (1772-1777). Avant de regagner le Danemark, il séjourne quelques mois à Paris[1].

Très actif pendant la période entre 1777 et 1794, il reçoit de lucratives commandes de la monarchie danoise puisqu'il est nommé peintre historique du roi vers 1780. Il joue alors un rôle important dans le développement du courant néoclassique au Danemark. Dès 1778, il enseigne également à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark à Copenhague, où il est élu président de 1789 à 1791. Il compte parmi ses élèves le jeune Christoffer Wilhelm Eckersberg[2].

Il affectionne les idéaux de la Révolution française ce qui déplaît à son principal commanditaire, Christian VII, le roi du Danemark et de la Norvège qui le mettra à l'écart dès 1791[1].

Il use de sa satire contre les souverains autoritaires, notamment Catherine II, impératrice russe[1].

Ses œuvres ne se limitent pas à la production de tableaux monumentaux historiques ou mythologiques. Il manifeste aussi de remarquables dons de coloriste et fait preuve d'un romantisme latent de forme classicisante dans ses portraits, ses esquisses de fresque et ses nus.

Il fut très lié au graveur Johan-Frederik Clemens.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • L'Âne d'or, 1800, Musée d'art de Copenhague.
  • Christian VII abolissant le servage
  • Ossian
  • Philoctète (1775)
  • Ancréon
  • Socrata
  • Cycle de dix tableaux sur Le Voyage souterrain de Niels Klim, où se mêlent éléments naturalistes et fantastiques (arbres humanisés), traduits en gravures par Clemens (1789)
  • Le Serment de Fidélité
  • Jupiter soutenant le Destin de l'Humanité
  • Le Cauchemar (1800)

Galerie photographique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Philippe Dagen, « Nicolaï Abraham Abildgaard et sa peinture à récits cryptée », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. Foucart-Walter E, « Abildgaard et Juel, précurseurs du renouveau », Dossier de l'art, avril 2010, no 17, p. 18-23

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]