Nathaniel Hone (1718-1784)

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Nathaniel, I Hone
Autoportrait.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Nathaniel Hone (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Rebecca Brindley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Mary Earle (d) (à partir de )
Anne (?) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Nathaniel Hone (d)
Appelles-Earl Hone (d)
Floretta Augusta Hone (d)
Horace Hone
John Hone (en)
Lydia Hone (d)
Amelia Hone (d)
Elizabeth Hone (d)
Mary Hone (d)
Samuel Augustus Hone (d)
Amelia Hone (d)
Sophia Hone (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Nathaniel Hone, né le à Dublin, et mort le à Londres, est un peintre miniaturiste, émailleur et graveur à l'aquatinte. Il est membre de la Society of Artists et l'un des membres fondateurs de la Royal Academy.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Nathaniel Hone naît le à Wood Quay à Dublin[1]. Il descend d'une famille d'orfèvres[1]. Son père, Nathaniel Hone, est marchand à Dublin et trésorier de la congrégation de la Chapelle presbytérienne de la rue Eustace[1].

Il fait son éducation artistique seul[2].

Carrière et mariage[modifier | modifier le code]

Nathaniel Hone arrive en Angleterre fort jeune, réside notamment à York, où il épouse une jeune fille riche et vient s'établir à Londres[2]. Il s'y fait une rapide réputation comme peintre de portraits, à l'huile, en miniature et en émail[2]. Ses émaux le placent au premier rang des artistes de son temps[2].

Nathaniel Hone est membre de la Society of Artists et l'un des membres fondateurs de la Royal Academy[2]. Il a des démêlés avec Sir Joshua Reynolds et Angelica Kauffmann[2]. Il fait même deux tableaux qu'il envoie à l'exposition de 1775, dans lequel les académiciens y voient une attaque déguisée contre ces deux illustres collègues, et qui pour cette raison sont refusés[2]. Nathaniel répond à cette mesure par une exposition de soixante-six de ses œuvres, dont les deux refusées par l'Académie, et cette manifestation est considérée comme la première exposition d'un artiste isolé[2].

Il ne garde pas de rancune envers ses collègues [2]: l'année suivante, il fait un nouvel envoi à l'exposition de la Royal Academy et il continue de la sorte jusqu'à sa mort[2].

Habile graveur, son tableau Deux moines se réjouissant, qu'il reproduit à l'aquatinte, devient extrêmement populaire[2].

Le musée de Dublin conserve de lui un portrait de l'artiste, Portrait d'homme, Le Garçon fumant la pipe, Un gentleman[2]. La National Portrait Gallery conserve un portrait de l'artiste, Horatio Walpole, comte d'Orford[Lequel ?] et John Wesley[2].

Jouissant d'une jolie fortune, en 1753, il passe un mois à Paris[2].

Dernières années et descendance[modifier | modifier le code]

Nathaniel a quatre fils, dont deux, Horace et Camillus, sont des peintres[2]. Parmi ses quatre filles, deux d'entre elles servent de modèle pour des gravures de Charles Philips et de Greenwood[2].

Nathaniel Hone meurt le à Londres[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Rooney 2004.
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Bénézit 1924, p. 638.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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