Mulatu Astatke

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mulatu Astatke
Mulatu Astatke en 2014
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Berklee College of Music
Lindisfarne College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Instruments
Genre artistique
Distinction
Membre de l'Académie éthiopienne des Sciences (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mulatu Astatke (parfois transcrit Astatqé en français ; en amharique : ሙላቱ አስታጥቄ) est un musicien et arrangeur éthiopien, né en 1943 à Jimma en Éthiopie. Il est connu comme étant le père de l'éthio-jazz.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mulatu Astatke avec The Heliocentrics en 2012 au Barbican Centre à Londres.

Percussionniste de formation, Mulatu Astatke joue notamment du vibraphone et des congas. Après de courtes études scientifiques à Birmingham en Angleterre, il intègre à la fin des années 1950 le Trinity College of Music de Londres pour étudier la clarinette et la composition, puis part à New York, et Boston où, en 1958, il est le premier étudiant africain au Berklee College of Music[1],[2]. Il rentre en Éthiopie à la fin des années 1960 en ramenant des influences jazz et musique latine pour les mélanger à la musique traditionnelle éthiopienne. Dans les années 1970, pendant les guerres civiles, il vit à Addis-Abeba où il a l'occasion de jouer avec Alice Coltrane et Duke Ellington[3]. Il produit des chansons pour d'autres artistes, notamment Mahmoud Ahmed.[citation nécessaire] Il noue un parternariat avec Ethiopian Airlines[2].

Après le succès de la collection Éthiopiques éditée sous la direction de Francis Falceto par Buda Musique à partir de 1999 — et celui du film Broken Flowers de Jim Jarmusch en 2005, dont il signe une partie de la musique —, il entame une importante seconde carrière internationale[4]. De 2007 à 2008, il participe à la création d'une version moderne du krar à l'université Harvard. Il est artiste en résidence à MIT en [1].

Au début des années 2010, Mulatu Astatke travaillait avec son groupe Step Ahead auquel participent les musiciens anglais James Arben au saxophone, Byron Wallen à la trompette, Alexander Hawkins au piano, Richard Olatunde Baker aux percussions, Thomas Skinner à la batterie, Daniel Keane au violoncelle et John Edwards à la contrebasse.

Le , il reçoit un doctorat honoris causa du Berklee College of Music[5].

Il se produit avec des ensembles internationaux : l'américain Either/Orchestra, l'européen The Heliocentrics (en)[4], et l'australien Black Jesus Experience (en)[6].

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Ethiopian Musician Mulatu Astatke to visit MIT » [archive] sur le site du MIT.
  2. a et b (en) Kay Kaufman Shelemay, « The father of Ethiopian jazz, Mulatu Astatke, remains a musician in motion », The Conversation,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Richie Troughton, « Mulatu Astatke On The Strange World Of Mulatu Astatke », sur thequietus.com,
  4. a et b Sophian Fanen, « L'éthio-jazz d'Astatke refait jaser », Libération, 11 avril 2009.
  5. (en) « Eagles, Alison Krauss, Mulatu Astatke Receive Honorary Degrees at Commencement - Berklee College of Music », sur berklee.edu,
  6. Guillaume Schnee, « "Kulun Mankwaleshi" la transe groove de Mulatu Astatke & Black Jesus Experience », sur radiofrance.fr (FIP),
  7. Bastien Stisi, « Le premier disque de Mulatu Astatke, fondateur de l’éthio-jazz, réédité », sur nova.fr,
  8. Alex Dutilh, « Jazz au Trésor : Mulatu Astatke - Mulatu of Ethiopia », sur radiofrance.fr (France Musique),
  9. « Mulatu Astatke & Black Jesus Experience - To Know Without Knowing », sur radiofrance.fr (France Musique),

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :