Mouton indigène des Bahamas

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Mouton indigène des Bahamas
Bahama Native
Image illustrative de l’article Mouton indigène des Bahamas
Région d’origine
Région Drapeau des Bahamas Bahamas
Caractéristiques
Taille Bélier : 75 cm
Brebis : 68 cm
Poids Bélier : 65 kg
Brebis : 37 kg
Cornes Bélier : présentes
Brebis : absentes
Toison poils blancs, tachés de marron ou de noir
Prolificité 1.4
Autre
Diffusion Locale
Utilisation viande

Le Mouton indigène des Bahamas (en anglais : Bahama Native sheep) est une race de mouton domestique à poils, élevée pour sa viande aux Bahamas. Il fait partie du groupe des moutons à poils américains.

Description[modifier | modifier le code]

C'est un mouton à poils de taille moyenne. Il est blanc avec des taches noires ou brunes. Le bélier est le seul à porter des cornes. Il pèse en moyenne 65 kg pour une hauteur moyenne au garrot de 75 cm. La femelle est plus petite et bien plus légère avec un poids moyen de 37 kg pour une hauteur de 68 cm. La queue est longue et mince[1].

Faisant partie du groupe des moutons à poils américains[2], la race descend de races africaines importées[3]. Elle a également été influencée par des apports d'autres races : la Barbados Black Belly (en), la Wiltshire Horn (en) et la Cadzow Improver[note 1][1].

Élevage et production[modifier | modifier le code]

L'élevage ovin est peu développé aux Bahamas. En 1990, c'est l'aviculture qui fournit plus de 90 % de la valeur de production du secteur élevage. La population ovine y était faible et les animaux élevés étaient surtout destinés à de l'autoconsommation. La viande de mouton commercialisée sur les îles était essentiellement de la viande importée[4].

Malgré des tentatives de développement, cet élevage reste minoritaire. Près de la moitié des moutons sont élevés dans de petites exploitations. Sortis en journée pour pâturer, ils sont rentrés tous les soirs pour les protéger d'animaux errants et des vols[5]. Ils sont nourris de plantes locales et de restes de cultures, mais leur alimentation peut être complétée par d'autres éléments récoltés ou importés comme Cocolobis floridana, Guaiacum officinale, Leucaena leucocephala et Bursera simaruba ou du fourrage et du maïs[5],[6].

La race est prolifique [2]. Les brebis peuvent avoir trois agnelages en deux ans. Elles donnent naissance à un ou deux agneaux. Le jeune pèse en moyenne 3,3 kg à la naissance et 25 kg à 90 jours[1].

L'état exact de la population est inconnu[2]. En 1977, elle était évaluée à 31 000 têtes[1] mais en 1999, la population ovine du pays (toutes races confondues) était évaluée à 6 000 têtes[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. issue de croisements entre la Finnoise, le Dorset Horn et l'Île-de-France.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) I.L. Mason, Prolific tropical sheep, Rome, FAO, (ISBN 92-5-100845-0, lire en ligne)
  2. a b et c DAD-IS.
  3. Ruth-M Gatenby, Le mouton, t. 1, Maisonneuve et Larose, , 243 p. (ISBN 978-2-7068-1104-3, lire en ligne)<;
  4. (en) Agricultural services development project. Project feasibility study, The Commonwealth of the Bahamas, (lire en ligne)
  5. a et b (en) Charles Carey, « An Introduction to Goat and Sheep Production in The Bahamas », sur thebahamasweekly.com, (consulté le )
  6. (en) A.E. & R.S. Bahamas Final Report, t. 48 à 52, Bahamas, Bahamas Agricultural Research, Training, and Development Project, (lire en ligne)
  7. (en) « The Bahamas - Animal husbandry », sur nationsencyclopedia.com (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J.G. Hall et D. Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CABI, , 1200 p. (ISBN 978-1-8459-3466-8, BNF 45071728, lire en ligne), p. 749-750

Lien externe[modifier | modifier le code]