Michel Psichari
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Michel Jean Arnold Nicolas Psichari |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Mère |
Noémi Renan (d) |
Fratrie |
Ernest Psichari Henriette Psichari (d) Corrie Psichari (d) |
Conjoint |
Suzanne Thibault (d) |
Enfant |
Lucien Psichari (d) |
Distinction |
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Michel Psichari, né le dans le 5e arrondissement de Paris (Seine) et mort pour la France le à La Veuve (Marne), est un journaliste français et le petit-fils d'Ernest Renan.
Présentation[modifier | modifier le code]
Né le dans le 5e arrondissement de Paris, il est le fils de Jean Psichari et le frère d'Ernest Psichari. Il épouse Suzanne France, fille d'Anatole France dont il a un fils dénommé Lucien Psichari. Il travaille comme journaliste au périodique Gil Blas de 1908 à 1909 puis à L'Illustration de 1910 à 1914[1]. Il adhère à l'Action française[2],[3].
Lors de la Grande Guerre, il est promu sous-lieutenant au 37e régiment d’infanterie[4],[5]. Il obtient deux citations[6] :
« Chef de section de la plus haute valeur. Pendant l'attaque du 1er août 1916, bien que blessé dès le début de l'action, a conservé son commandement. Par son énergie et son commandement magnifique, a maintenu ses hommes sur une position particulièrement menacée, et a repoussé tous les assauts en nombre. resté après la relève avec un autre régiment, a fait l'admiration de tous pendant une nouvelle attaque. »
Blessé par un obus, iI meurt de ses blessures le à l'hôpital de La Veuve. Il est enterré au cimetière militaire de La Veuve, près de Châlons. La croix de chevalier de la Légion d'honneur lui est décernée à titre posthume en 1920[7].
Distinctions[modifier | modifier le code]
Publications[modifier | modifier le code]
- Index raisonné de la mythologie d'Horace (1904)
- Les Jeux de Gargantua (1904)
- Parmi les athlètes (1913)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Léon Riotor, « Proposition tendant à donner les noms d'écrivains morts pour la France à des voies nouvelles à ouvrir sur les terrains des fortifications à construire », sur Gallica, (consulté le ), p. 5
- L’Action française, (lire en ligne)
- L’Action française, (lire en ligne) :
« On se rappelle que le lieutenant Michel Psichari avait passionnément adhéré à ces doctrines du nationalisme intégral que son grand-père, Ernest Renan, avait formulées comme à son intention, dans l'immortelle Réforme intellectuelle et morale en 1871. »
- Le Temps, (lire en ligne)
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, (lire en ligne)
- Association des écrivains combattants 1924.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Association des écrivains combattants, Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918, E. Malfère, (lire en ligne), p. 556-559
- Charles Maurras, « Michel Psichari », dans Tombeaux, Nouvelle Librairie nationale, (lire en ligne), p. 228-231
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative à la littérature :