Mausolée de Cheikh Ahmad-e Djami

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Mausolée de Cheikh Ahmad-e Djami
Présentation
Type
Mausolée, sanctuaire (en), bien culturelVoir et modifier les données sur Wikidata
Style
Architecture seldjoukide (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
Ouverture
(dôme)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Localisation
préfecture de Torbat-e Jam (en)
 Iran
Coordonnées
Carte

Le mausolée de Cheikh Ahmad-e Djami (en persan : آرامگاه شیخ احمد جامی) est situé dans la ville de Torbat-e Djam, province de Khorassan-e Razavi, au Nord-Est de l'Iran (près de la frontière avec l'Afghanistan). Il a été édifié sur une période datant du IXe siècle au XIIe siècle. Il est repris dans la liste des monuments nationaux d'Iran le 15 décembre 1932 (numéroté n°174) [1].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le complexe se compose d'une dizaine de bâtiments édifiés par les disciples de cheikh Ahmad-e Jami(1048-1141) [2]. Contrairement à la tradition de l'Ouest de l'Iran, où c'est la coupole qui domine, l'immense iwan signale au loin ce monuments funéraires[3]. Il est décoré de versets du Coran en calligraphie kufic[4]. La tombe du cheikh se trouve à l'extérieur de ces bâtiments, devant l'immense porche situé au nord du complexe. Une colonne élégamment sculptée de deux mètres de haut, en pierre, est placée au-dessus de la tombe. Au centre du complexe, se trouve un dôme plus grand et deux plus petit. La mosquée Kermani se trouve à l'est du dôme tandis qu'une nouvelle, plus petite, est située au sud du complexe[5]. Deux madrassas ont été adjointes au complexe.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le cheikh Ahmed Djami est un soufi mort au XIIe siècle, qui après de longs voyages s'est installé à Torbat-e Djam. Il y a construit une mosquée et un monastère où il a été inhumé à sa mort, à 96 ans. Les relations entre sa famille et les rois de l'Ilkhanat de Perse et les Timourides ont grandement contribué au développement du complexe formé autour de la tombe d'Ahmed Djami ainsi que du village visité par les pèlerins.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Iran, Lonely Planet Publications, (lire en ligne), p. 368
  2. (fa) http://www.memarnet.com/fa/node/148 |complexe de Cheikh Ahmad-e Jami
  3. André Godard, L'Art de l'Iran, Arthaud, Paris, 1962, passage 344
  4. (en-US) « Jami mausoleum | Torbat-e Jam Attractions | Travel to Iran », sur alaedin.travel (consulté le )
  5. (fa) https://web.archive.org/web/20200319202144/https://www.arthut.ir/tomb-and-shrine/644-tomb-of-sheikh-ahmad-jami.html