Mason Jackson
Pour les articles homonymes, voir Jackson.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Fratrie |
John Jackson (en) |
| Enfant |
A. M. T. Jackson (en) |
Mason Jackson (Ovingham, 1819 — Londres, 1903) est un graveur sur bois britannique.
Biographie[modifier | modifier le code]
Mason Jackson naît de parents modestes à Ovingham[2], dans le comté de Northumberland (Angleterre du Nord-Est), le [3],[4].
Il part à Londres à l'âge de onze ans pour vivre avec son frère aîné, John Jackson (en), co-auteur avec William Andrew Chatto (en) du Treatise on Wood Engraving (« Traité de la gravure sur bois », 1839). Mason reçoit de son frère ses premières leçons de gravure sur bois[3],[1],[4].
En 1836, il participe à la gravure du dessin de Richard Seymour pour la couverture verte des suppléments mensuels des Pickwick Papers. Entre 1850 et 1860, Jackson se fait connaître pour ses gravures sur bois pour The Art Journal dont il est le principal graveur[4], ses illustrations gravées du Shakespeare de Charles Knight (1851-1852), du Compleat Angler de Walton (1856) et des Arabian Nights (1859), et pour son travail dans The Illustrated London News. À la mort de Herbert Ingram (en) en 1860, Jackson devient rédacteur artistique de ce journal, un poste qu'il occupe « avec beaucoup de compétence » jusqu'à sa retraite quelque trente ans plus tard[3],[1].
Comme son frère, Mason Jackson s'intéresse à sa profession d'un point de vue littéraire et historique, mais aussi pratique. Son livre The Pictorial Press : its Origin and Progress (1885[5]), le premier sur le sujet en Angleterre[4], est un « ouvrage précieux », qui retrace l'essor et l'évolution du journalisme illustré depuis ses débuts les plus rudimentaires jusqu'à son développement moderne[3],[1].
Il meurt à Londres le , et est enterré au cimetière de Brompton[3].
Famille[modifier | modifier le code]
Jackson épouse Lucy Tippetts le , avec qui il a deux fils et une fille[3].
Cette dernière épouse le professeur Walter Raleigh (en), écrivain et poète ayant fait partie de la Cambridge Apostles, en [3].
Son fils aîné, Arthur Mason Jackson (en) (1866 — 1909), a fait ses études à la Westminster School et au Brasenose College, à Oxford, avant d'entrer dans la fonction publique indienne en 1887. Après avoir été collecteur à Nashik pendant deux ans, il y a été assassiné par un jeune brahmane le , à la veille de son départ pour prendre les fonctions de collecteur à Bombay. Pendant son service en Inde, il a consacré ses grands talents à l'étude du sanskrit et des langues vernaculaires, et a été reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes de l'Orient de son époque[3].
Conservation[modifier | modifier le code]
- États-Unis
- Nouvelle-Zélande
- Royaume-Uni
- British Museum, Londres[4]
- National Portrait Gallery, Londres[9]
- Wellcome Collection, Londres[10]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Encyclopædia Britannica, 1911, p. 110.
- La courte notice d'Encyclopædia Britannica indique plutôt Berwick-upon-Tweed, la ville la plus au nord du comté de Northumberland[1].
- Hardie 1912, p. 358.
- (en) « Œuvres de Mason Jackson », sur British Museum (consulté le ).
- (en) Mason Jackson, The Pictorial Press : Its Origins and Progress, Londres, Hurst & Blackett Publishers, , 363 p. (lire en ligne).
- (en) « Œuvres de Mason Jackson », sur Musée national des beaux-arts du Québec (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Mason Jackson », sur Metropolitan Museum of Art (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Mason Jackson », sur Te Papa Tongarewa (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Mason Jackson », sur National Portrait Gallery (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Mason Jackson », sur Wellcome Collection (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Martin Hardie, « Jackson, Mason », dans Dictionary of National Biography, 1912 supplement, vol. 2, Londres, Smith, Elder & Co., (lire sur Wikisource), p. 358.
- (en) « Jackson, Mason », dans Encyclopædia Britannica, Horace Everett Hooper, (lire sur Wikisource), p. 110.
- (en) « Mason Jackson », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit
, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787). - (en) R. K. Engen, Dictionary of Victorian Wood Engravers, 1985.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Œuvres de Mason Jackson, sur le Projet Gutenberg.
- (en) Œuvres de ou sur Mason Jackson, sur l'Internet Archive.
