Mary di Michele

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Mary di Michele
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Mary di Michele, née en 1949 à Lanciano en Italie, est une poète et romancière canadienne. Depuis 1990, elle enseigne la création littéraire à l'Université Concordia[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Mary di Michele est née en 1949 à Lanciano, en Italie. Elle immigre au Canada en 1955 et grandit à Toronto. En 1987, elle obtient un diplôme en littérature anglaise de l'Université de Toronto à la suite duquel elle obtient une maîtrise en littérature anglais et création littéraire de l'Université de Windsor[1],[2].

À Windsor, elle travaille avec Joyce Carol Oates en plus de rencontrer Tom Wayman. Membre d'un groupe littéraire aux côtés de Pier Giorgio di Cicco, Roo Borson, Carolyn Smart et Bronwen Wallace, Mary di Michele figure notamment dans l'anthologie Roman Candles (1978) sous la direction de Giorgio di Cicco ainsi que dans l'ouvrage The New Oxford Book of Canadian Verse (1982) sous la direction de Margaret Atwood[1].

En plus de rédiger des articles à la pige pour Toronto Life, Poetry Toronto ainsi que pour The Toronto Star, di Michel obtient plusieurs résidences d'écriture, notamment à Toronto, à Regina, à Banff, à Montréal, à Rome et à Bologne. À partir de 1990, elle occupe le poste de professeure de création littéraire à l'Université Concordia[1].

En poésie, elle fait paraitre plusieurs titres dont Tree of August (Three Trees Press, 1978) qui traite de l'expérience des Canadiens d'origine italienne, Bread and Chocolate (Oberon, 1980) traduit de l'anglais par Frank Caucci (Éditions du Noroît, 1996) ainsi que Mimosa and Other Poems (Mosaic Press/Valley Editions, 1981) témoignant de l'expérience de l'immigration, de l'héritage italo-canadien ainsi que du rapport des femmes envers l'autorité patriarcale[1],[3]. En 2017, elle fait paraitre Bicycle thieves[4].

Elle assure également la direction de l'anthologie Anything is Possible (Mosaic Press, 1985) qui met en lumière la voix de onze jeunes femmes.

Comme romancière, elle publie notamment Under My Skin (Quarry Press, 1994), une œuvre qui porte sur les questions de médias, de violence et d'identité, Debriefing the Rose (House of Anansi Press, 1998) ainsi que Tenor of Love (Viking Canada, 2004)[1].

Écrivaine anglo-montréalaise, on retrouve sa poésie dans plus d'une douzaine d'anthologies. Mary di Michele est récipiendaire de nombreux prix littéraire. Elle remporte notamment le concours de poésie de la SRC (1980), la médaille d'argent du Prix DuMaurier de poésie (1982), le Prix d'écriture Air Canada (1984), le Prix des arts de Toronto (1990) ainsi que le Prix des poètes de la Confédération Arc (1996)[1],[5],[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

En anglais
En français

Romans[modifier | modifier le code]

Anglais[modifier | modifier le code]

Anthologie[modifier | modifier le code]

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

  • 1980 - Récipiendaire : Concours de poésie de la SRC[5]
  • 1882 - Récipiendaire : Médaille d'argent du Prix DuMaurier de poésie[5]
  • 1984 - Récipiendaire : Prix d'écriture Air Canada[5]
  • 1990 - Récipiendaire : Prix des arts de Toronto[5]
  • 1989 - Récipiendaire : Prix Long Poem de la Malahat Review[7]
  • 1990 : Finaliste : Prix Trillium[7]
  • 1996 - Récipiendaire : Prix des poètes de la Confédération Arc[5]
  • 2011 - Finaliste : Prix de poésie A.M. Klein[7]
  • 2018 - Finaliste : Pat Lowther Memorial Award[7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Mary di Michele | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  2. a et b « Canadian Poetry Online | University of Toronto Libraries | Mary di Michele », sur canpoetry.library.utoronto.ca (consulté le )
  3. Huguette Roberge, « Enigmatico : quinze artistes d'origine italienne racontent leur quête d'une identité, d'un «chez soi» », La Presse •,‎ , p. E8.
  4. (en) « Bicycle Thieves », sur Quill and Quire, (consulté le )
  5. a b c d e et f (en) « Mary Di Michele », sur Canadian Writers, Athabasca University (consulté le )
  6. Gérald Leblanc, « Italien, mon œil ! clame la deuxième génération », La Presse •,‎ , p. B6.
  7. a b c et d (en) « Mary di Michele | Poetry In Voice », sur www.poetryinvoice.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]