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Margrit Fischer

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Margrit Fischer
Illustration.
Fonctions
Conseillère d'État du canton de Lucerne
Département Militaire, police et protection de l'environnement
Députée au Conseil cantonal de Lucerne
Membre du Conseil communal de Sursee
Département Finances
Biographie
Nom de naissance Margrit Willimann
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Triengen
Nationalité suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien
Conjoint Theo Fischer (de)
Diplômée de Université de Zurich
Profession Juriste

Margrit Fischer, née le à Triengen, est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.

Elle est conseillère d'État du canton de Lucerne de 1999 à 2003, à la tête du département militaire, de la police et de la protection de l'environnement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Margrit Fischer naît Margrit Willimann[1] le à Triengen dans le canton de Lucerne[2], dans une fratrie de douze enfants[3].

Mariée au conseiller national démocrate-chrétien Theo Fischer (de)[1] et sans enfants, elle habite à Sursee[2].

Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Après un apprentissage d'employé de commerce[1], elle travaille plusieurs années comme secrétaire[3]. Elle obtient une maturité en cours d'emploi, puis fait des études de droit à l'Université de Zurich, conclues par une licence[1] en 1981[4].

Après un stage, elle travaille à temps partiel dans une étude d'avocats[3].

Elle suit en outre de 1994 à 1996 une formation en gestion du personnel et management, puis à partir de 1997 une formation de conseiller en communication[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle adhère en 1986 au groupe des femmes démocrate-chrétiennes du canton de Lucerne[5]. Elle fait partie pendant quatre ans du comité directeur du parti cantonal[3].

Elle est membre de 1991 à 1999 du Conseil communal (exécutif) de Sursee, où elle est responsable des finances. Elle siège en parallèle au Conseil cantonal de Lucerne de 1995 à 1999[1] et rejoint notamment la commission de gestion[3]. Elle dirige au surplus de 1991 à 1995 la commission cantonale de l'égalité entre hommes et femmes[3].

Elle est, après Brigitte Mürner-Gilli en 1987, la deuxième femme élue au Conseil d'État du canton de Lucerne[5] (en cinquième position, devant les sortants radical Max Pfister (de) et socialiste Paul Huber[6]). Elle y dirige de 1999 à 2003 le département militaire, de la police et de la protection de l'environnement[1] et préside le collège gouvernemental, avec le titre de Schultheiss (avoyer)[7], jusqu'en [8]. Elle obtient un mauvais score lors de cette élection à la fin par le Conseil cantonal de Lucerne, avec seulement 75 voix sur 113[9].

Elle est candidate à un nouveau mandat en 2002, année où le nombre de conseillers d'État lucernois passe de sept à cinq. Arrivée quatrième au premier tour[10], avec 40 700 voix soit 6 000 de moins que son colistier Anton Schwingruber (de)[11], elle doit se retirer au second, le comité directeur de son parti ayant décidé de ne présenter que les trois candidats ayant obtenu le plus de voix[5].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Elle appartient à l'aile droite de son parti, à l'écoute des besoins de l'économie, en particulier ceux des petites et moyennes entreprises[6].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Elle est nommée présidente du conseil de fondation des personnes lourdement handicapées du canton de Lucerne en 2004[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (de) Esther Girsberger (de), Abgewählt. Frauen an der Macht leben gefährlich, Zurich, Xanthippe (de), , 229 p. (ISBN 3952286826), p. 154
  2. a et b (de) Manuela Specker, « Ich schaue den Wahlen mit gemischten Gefühlen entgegen », Neue Luzerner Zeitung,‎ , p. 34
  3. a b c d e f et g (de) Edith Knittel, « Ich habe langjährige Erfahrung », Neue Luzerner Zeitung,‎ , p. 32
  4. (de) Pirmin Bossart, « Ich informiere nicht defensiv », Neue Luzerner Zeitung,‎ , p. 23
  5. a b et c (de) Livia Kurmann, « 1999 kämpfte sie sich in den Regierungsrat », Surseerwoche,‎ (lire en ligne)
  6. a et b (de) Georg Anderhub, « Das CVP-Fädchen hielt knapp », Tages-Anzeiger,‎ , p. 10
  7. (de) « Schultheissen / Regierungspräsidentendes Standes Luzern > Historisches », sur canton de Lucerne (consulté le )
  8. (de) Lukas Nussbaumer, « Luzerner Mitte räumt bei Regierungspräsidien ab », Luzerner Zeitung,‎
  9. (de) msp, « Nur 75 Stimmen für Margrit Fischer », Neue Luzerner Zeitung,‎ , p. 32
  10. a et b (de) Stefan Inderbitzin, « Ich trauere meinem Amt nicht nach », Neue Luzerner Zeitung,‎ , p. 27
  11. (de) Ueli Bachmann, « CVP Luzern tritt mit Dreier-Ticket an », Basler Zeitung,‎ , p. 11

Liens externes[modifier | modifier le code]