Malabar (A664)

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Malabar (A664)
illustration de Malabar (A664)
Le Malabar

Type remorqueur de haute mer
Histoire
Chantier naval Johann Oelkers KG, Hambourg
Lancement
Mise en service
Statut désarmé en
Équipage
Équipage 31 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 51 m
Maître-bau 11,5 m
Tirant d'eau m
Déplacement 925 tonnes
Port en lourd 1 440 tonnes
Propulsion 2 moteurs diesel MAK
Puissance 2 × 2 300 ch
Vitesse 14 nœuds
Caractéristiques commerciales
Capacité 60 tonnes de traction (au point fixe)
Carrière
Armateur  Marine nationale
Port d'attache Brest
Indicatif A664

Le RHM Malabar (A664) est un navire de services français. Il a été construit aux chantiers Oelkers de Hambourg en Allemagne. Ce remorqueur de haute mer est le dernier d'une série de trois. À l'origine il devait porter le nom d’Appliqué.

Saint-Pierre-et-Miquelon est sa ville marraine depuis le .

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Malabar, initialement dénommé Appliqué est construit en Allemagne avant son admission au service actif en . Le navire est désarmé en 2016 et sa coque conservée à l'abri dans la rade de Brest – avec celle du Tenace (retiré du service en 2018) – jusqu'à sa déconstruction[1]. Début février 2021, il est pris en remorque et quitte la rade de Brest pour rejoindre le chantier de démantèlement Gardet & De Bézenac au Havre[2].

Missions[modifier | modifier le code]

Le port d'attache du Malabar est la base navale de Brest où il remplit de multiples missions : remorquage de tout type de bâtiments de combat ou auxiliaires, sécurité et sauvetage en haute mer, lutte antipollution, contrôle de la zone économique (police des pêches), surveillance du trafic commercial, instruction et entraînement du personnel et des diverses unités de la base navale.

Caractéristiques techniques[modifier | modifier le code]

Cette série de remorqueurs est, lors de sa construction, la plus puissante de la Marine nationale. À l'origine, ce remorqueur a été conçu pour l'assistance aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) en cas d'avarie de propulsion. Avec sa coque renforcée et son étrave, il peut naviguer dans les glaces (jusqu'à deux mètres) des secteurs polaires. Son rayon d'action à 13 nœuds est de 9 500 milles nautiques pour quarante jours de navigation[1].

Il est armé par deux mitrailleuses de 12,7 mm.

Pour l'assistance en mer et le ravitaillement, le Malabar possède deux treuils de remorquage de 30 tonnes de traction chacun avec 1 200 mètres de câble[1]. Ses moyens de lutte antipollution et incendie reposent sur une pompe de 350 m3/h, une pompe de 120 m3/h, une pompe de 40 m3/h, une pompe de 30 m3/h, trois motopompes mobiles, trois électropompes submersibles et sept éducteurs. Il est de plus équipé de deux canons à eau et d'une soute à produit dispersant pour lutter contre les marées noires.

Carrière opérationnelle[modifier | modifier le code]

Le Malabar a participé au cours de sa carrière à plusieurs missions « Grand Nord[1] ».

Au , le navire se trouve en opération de surveillance maritime aux approches de Brest[3] en compagnie de l'aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée et du chasseur de mines Céphée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Vincent Groizeleau, « Que deviennent les RHM Tenace et Malabar ? », Mer et Marine, 12 avril 2019.
  2. Vincent Groizeleau, « L’ancien RHM Tenace fait ses adieux à Brest », Mer et Marine, 27 janvier 2021.
  3. Cols bleus, le magazine de la Marine Nationale no 3023 du 23 novembre 2013, pages 4 et 5

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]