Léon Denivelle

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Léon Denivelle
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Léon Charles Denivelle est un chimiste et industriel français, né le à Héricourt (Haute-Saône) et mort le à Nice[1],[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Léon Charles Denivelle est le fils de l'instituteur Léon Denivelle et d'Henriette Hirtz. Il est ingénieur chimiste diplômé de l'École nationale supérieure de chimie de Mulhouse en 1925 à 20 ans[4]. Il soutient sa thèse de doctorat à l'Université de Strasbourg en 1929 puis sa thèse de doctorat d'Etat à la Faculté des sciences de Paris en 1937. A l'École nationale supérieure de chimie de Mulhouse, il est successivement chef de travaux, chargé de cours puis professeur de chimie tinctoriale en 1936.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est appelé au cabinet de Raoul Dautry, ministre de l'armement. Ses activités dans la Résistance lui font obtenir plus tard la Croix de guerre avec étoile d'argent et la Croix du combattant volontaire de la Résistance en 1944.

A la Libération, il est nommé secrétaire général du CEA par Raoul Dautry et Frédéric Joliot, poste dont il démissionne en 1947 car d'autres perspectives s'ouvrent à lui. Il reste membre du Comité scientifique et du Comité de l'équipement industriel du CEA[5].

Il est nommé professeur au CNAM dès 1941, et donne le cours d'introduction à la chimie macromoléculaire puis le cours de chimie textile et tinctoriale. Ses activités de recherche l'amènent à diriger 123 mémoires de 1954 à 1974 et à publier 54 notes aux CRAS et 33 dans le bulletin de la Société chimique de France.

Dans l'industrie, il est dès l'âge de 42 ans président directeur général de Potasse et produits chimiques (PPC, 1948-1977), vice-président de Thann et Mulhouse[6] (TM, 1948-1956) et président directeur général d'Organico (1956-1971).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Léon Denivelle se marie le 28 décembre 1946 avec Jacqueline Renard, mariage qui durera 45 ans. La sœur de Léon, Marthe Joerg, est pour lui, durant toute sa vie, sa secrétaire particulière.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Sur les acylhalogènes, Strasbourg, Editions universitaires de Strasbourg, 1929.
  • La Cellulose, avec Martin Battegay[7], Paris, Hermann, 1935.
    • Première partie, avec Martin Battegay, Paris, Hermann, 1935.
    • Deuxième partie, avec Martin Battegay, Paris, Hermann, 1935.
  • Contribution à l'étude du chlorure de sulfuryle : Les esters aromatiques de la chlorhydrine sulfurique et de l'acide sulfurique, Nancy, Société d'impression typographique, 1937.
  • Le Château-fort d'Étobon : étude historique, Montbéliard, Imprimerie montbéliardaise, 1940.
  • La fabrique de produits chimiques Thann et Mulhouse : histoire d'une entreprise de 1808 à nos jours, par Marc Drouot, André Rohmer et Nicolas Stoskopf, préface de Léon Denivelle, introduction et conclusion par Michel Hau, Strasbourg, La Nuée bleue, 1991[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Six savants français se rendent à Téhéran pour participer à une semaine scientifique franco-iranienne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Who’s who in France, 1984-1985.
  • Bertrand Goldschmidt, Pionniers de l’atome, Paris, 1987.
  • Marc Drouot, André Rohmer et Nicolas Stoskopf, La fabrique de produits chimiques Thann et Mulhouse, préface de Léon Denivelle, Strasbourg, 1991.
  • Claudine Fontanon et André Grelon, Les professeurs du CNAM, Paris, 1994 (notice de Henri Wahl avec bibliographie des travaux scientifiques).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Wahl, « DENIVELLE, Léon (1905-1992). Professeur de Chimie tinctoriale (1941-1974) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 19, no 1,‎ , p. 394–404 (lire en ligne, consulté le )
  2. Nécrologie de Léon Denivelle, par Jean Meybeck et Henri Wahl, L'Actualité chimique, 1993, pages 19-22.
  3. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  4. Denivelle Léon, par Nicolas Stoskopf, Société d'histoire et d'archéologie d'Alsace, 2004.
  5. « Les Pionniers du CEA, photographie de l'équipe de création du CEA, 1946, sur Banque des savoirs », sur www.savoirs.essonne.fr (version du sur Internet Archive)
  6. 1808-2008 : Thann célèbre ses 200 ans de chimie, présentation sur Léon Denivelle par Jean-Marie Huez, 8 octobre 2008.
  7. Martin Battegay, sur data.bnf.fr.
  8. La fabrique de produits chimiques Thann et Mulhouse : histoire d'une entreprise de 1808 à nos jours, sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]