Luise Max-Ehrler

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Luise Max-Ehrler
Biographie
Naissance
Décès
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Aigen (arrondissement de Salzbourg) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Heinrich Max (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Verein der Schriftstellerinnen und Künstlerinnen Wien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique

Luisa Max-Ehrler, de son nom complet Luisa Max–Ehrlerová ( à Florence - à Aigen, aujourd'hui Salzbourg), est une artiste peintre allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Luisa Ehrler est la fille du lieutenant-colonel (Oberstleutnant) Franz Ehrler von Erlenburg (1816–1876) et de sa femme Theresia Aumüller. Luisa Ehrler a un frère cadet, Guido[1].

La famille s'installe à Prague en 1864[2],[3]. En 1866, Luisa commence ses études artistiques avec Emio Johann Lauffer, le directeur de l'Académie des Beaux-Arts de Prague.

Le [3], elle épouse le peintre Heinrich Max à Prague[2]. Elle continue ses études auprès du peintre Hans Makart à Vienne. Après la mort de son professeur, le couple s'installe définitivement à Munich, où ils vivent jusqu'à la mort de Heinrich. À Munich, elle poursuit son apprentissage auprès de son beau-frère Gabriel Max et du peintre Joseph Flüggen.

À la suite du décès de son époux en 1890, Luisa Max-Ehrler déménage à Aigen, un village de la banlieue de Salzbourg près de son frère Guido. Elle y vit jusqu'à sa mort[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Son œuvre fut influencé par les peintures historiques de Hans Mackart ainsi que par les travaux de son mari Heinrich Max et de son beau-frère Gabriel.

Dans les années 1880 et 1890, la presse tchèque a accordé une attention fréquente aux travaux de Luisa Max-Ehrler, même après son déménagement à Munich. Par exemple, le journal illustré Zlatá Praha a publié des reproductions de ses peintures[4],. Elle soumet régulièrement ses peintures aux expositions annuelles organisés par l'association Krasoumná Jednota. Après 1900, cependant, les mentions de l'artiste et de ses œuvres disparaissent de la presse tchèque.

Le tableau Télégramme, acheté par Krasoumná jednota en 1895, appartient à la Galerie nationale de Prague[2].

Le Télégramme, 1864, Galerie nationale de Prague.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « ANNO, Salzburger Volksblatt: unabh. Tageszeitung f. Stadt u. Land Salzburg, 1920-07-30, Seite 3 », sur anno.onb.ac.at (consulté le ).
  2. a b et c (cs) lab.SNG, « Luisa Max-Ehrlerová - Telegram », sur Web umenia, (consulté le )
  3. a et b « Archivní katalog », sur katalog.ahmp.cz (consulté le ).
  4. « Digitální knihovna Kramerius », sur www.digitalniknihovna.cz (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]