Louis Nouët
Gouverneur de la Guadeloupe | |
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Félix Gabriel Antoine Feillet (d) Noël Pardon (en) | |
Gouverneur de la Guadeloupe | |
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Félix Gabriel Antoine Feillet (d) | |
Gouverneur des établissements français de l'Inde | |
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Antoine Mathivet (d) Antoine Mathivet (d) | |
Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie | |
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Jacques Ortus (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Louis Hippolyte Marie Nouët |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Militaire (- |
Père |
Frédéric Michel Trémeur Nouët |
Mère |
Rosalie Jacquette Morvan |
Fratrie |
Frédéric Emile Nouët, Emile Fulgence Nouët, Ange Nouët |
Conjoint |
Charlotte Hortense Marthe Fournier |
Enfant |
Albert Nouët, Alice Nouët, Edmond Nouët, Elisabeth Nouët, Louis Nouët, Charles Nouët |
Arme | |
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Grade militaire |
Capitaine () |
Conflit |
2e campagne de Cochinchine |
Distinctions |
Louis-Hippolyte-Marie Nouët (né à Quimper le - mort à Vannes le ) était un administrateur français. Il fut gouverneur des Colonies en Nouvelle-Calédonie de 1886 à 1888, Gouverneur Général des Indes françaises de 1889 à 1890 lors du Second Empire colonial français sous la Troisième République, de Martinique en 1890 et enfin de Guadeloupe de 1891 à 1894.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études à Quimper, puis Paris, il entre le à l'école de Saint-Cyr. À sa sortie il est envoyé en Cochinchine. Il fut directeur de l'Intérieur[1] et le créateur du réseau routier de la Cochinchine.
En 1887, le gouverneur Nouët met en place l'indigénat, sous le même modèle que celui de la Cochinchine, pour contrôler la population Kanak[2]. Ce régime durera jusqu'en 1946.
Chevalier de la Légion d'honneur le [3], il est promu Officier de la Légion d'honneur par décret du , sur le rapport du ministre du Commerce et des Colonies [4] . Autorisé à accepter et à porter la décoration de chevalier de l'ordre royal du Cambodge ()[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Isabelle Merle et Adrian Muckle, « L'indigénat : genèses dans l'Empire français, pratiques en Nouvelle-Calédonie », CNRS, (consulté le )
- Ambre Lefeivre, « MAGAZINE. Révolte kanak de 1878 : "Il y a eu des atrocités des deux côtés" indique l’historien Jerry Delathière », sur La 1ère France TV Info, (consulté le )
- Panthéon de la Légion d'Honneur, t. I, p. 453-454.
- « Cote LH/1518/5 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :