Les Pierres sauvages

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Les Pierres sauvages
Auteur Fernand Pouillon
Pays France
Genre Roman
Éditeur Seuil
Collection Cadre Rouge
Date de parution
Nombre de pages 240
ISBN 2020010232

Les Pierres sauvages est un roman de Fernand Pouillon publié le aux éditions du Seuil et ayant reçu le prix des Deux Magots l'année suivante.

Résumé[modifier | modifier le code]

Le roman, écrit à la première personne, se présente comme le journal de bord apocryphe du moine cistercien Guillaume Balz qui a été chargé par son ordre de reprendre et de terminer la construction de l'abbaye du Thoronet (construite en Provence entre 1160 et 1176). Le journal couvre la période qui va du au .

Alors que la communauté de l'abbaye est basée provisoirement à Notre-Dame-de-Florielle, à environ 24 km de là, Guillaume Balz[1] dessine les plans du bâtiment et supervise le chantier où travaillent les frères et les convers. Le journal fait état des difficultés techniques, de l'avancement des travaux, émaillés d'incidents ou d'accidents, des problèmes financiers et humains et des questions doctrinales rencontrées. C'est l'occasion pour le moine d'une méditation personnelle sur l'ordre des choses, sur l'architecture et, à travers l'architecture, sur la création, surtout lorsqu'elle est animée par la foi[2].

La première page de couverture de l'édition 2008 du roman

Sans que Fernand Pouillon fasse état de ses propres convictions religieuses et métaphysiques, Les Pierres sauvages est l'occasion pour lui de dresser son autoportrait en moine bâtisseur[2].

Éditions[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

Le livre a fait l'objet d'une mise en spectacle sous la forme d'un oratorio, par Jean-Pierre Pottier à l'abbaye aux dames de Saintes en [3].

Notes et références[modifier | modifier le code]