La Légende du temps

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La Légende du temps

Titre original La leyenda del tiempo
Réalisation Isaki Lacuesta
Acteurs principaux

Israel Gómez Romero
Makiko Matsumura

Pays de production Drapeau de l'Espagne Espagne
Durée 109 minutes
Sortie 2006

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Légende du temps (La leyenda del tiempo) est un film espagnol à caractère documentaire, réalisé par Isaki Lacuesta et sorti en 2006. Le film évoque la personnalité du chanteur de flamenco andalou, Camarón de la Isla et porte le même titre qu'un de ses albums les plus célèbres.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film superpose deux histoires : dans la première, La Voix d'Isra, un jeune gitan refuse de chanter depuis le décès de son père, malgré son appartenance à une vieille lignée de chanteurs de flamenco. Il songe à voyager loin de sa terre natale... Dans le second film La Voix de Makiko, une Japonaise débarque à Cadix afin d'être enseigné dans l'art du chant de maître Camarón.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Israel Gómez Romero : Isra
  • Makiko Matsumura : Makiko
  • Soichy Yukimuna : Joji

Récompenses[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Isaki Lacuesta « appartient pleinement à cette nouvelle vague de cinéastes qui, en Catalogne, fomentent le renouveau du cinéma espagnol. »[1] Ses réalisations peuvent être considérées comme des essais. Le cinéaste préfère parler de recherche. « [...] Je crois avoir développé une sorte de cinéma intermédiaire, tangentiel. [...] Si dans La Légende du temps on peut rencontrer des préoccupations formelles ou des aspects qui évoquent un essai, cela ne me gêne pas, mais j'aimerais que cela n'apparaisse qu'en seconde instance, et que le spectateur perçoive d'abord le contenu le plus concret et le plus immédiat, à savoir les personnages », explique-t-il[2]. « C'est aussi la vision du cinéma comme art mutant, né dans les foires, capable de se transformer et de se renouveler sans cesse », commente Frédéric Maire[3]. Teresa Cendrós, journaliste à El País, écrit, de son côté : « Lacuesta pulvérise la limite entre réalité et fiction et signe un film tendre et émouvant, inclassable, dans lequel il transgresse tout naturellement le langage cinématographique. »[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. F. Maire in : 100e prise : le cinéma de demain, Phaidon, Paris, 2011.
  2. F. Maire : op. cité.
  3. F. Maire : op. cité.
  4. cité par Frédéric Maire : op. cité.

Liens externes[modifier | modifier le code]