L'Œil électrique
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| L’Œil électrique | |
| Pays | France |
|---|---|
| Langue | français |
| Fondateur | Stéphane Corcoral et Kate Fletcher |
| Date de fondation | novembre 1997[1] |
| Date du dernier numéro | mars-mai 2004[2] |
| Éditeur | L'Œil électrique |
| Ville d’édition | Rennes[2] |
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L'Œil électrique était un magazine dont la publication a duré de 1997 à 2004. Sous-titré « magazine collectif et interactif », il proposait à ses lecteurs de participer à sa réalisation.
Son nom faisait référence au composant électronique utilisé dans les anciennes radios pour avoir un repère visuel indiquant la bonne syntonie d'une station radio[réf. souhaitée].
Description
[modifier | modifier le code]Créé par Stéphane Corcoral et Kate Fletcher[3], il était édité par l'association « L'Œil électrique éditions », crée en 1997 à Rennes à partir d'une autre association créée en 1977[4]. Il travaille dans un esprit collaboratif de l'art collectif, et demande à des contributeurs d'élaborer le magazine[5].
En 2003, dans son numéro 28, pendant l'Année de l'Algérie en France, ils dresse un tableau des relations franco-algériennes[6].
Stéphane Corcoral se fera connaître plus tard sous le pseudonyme de John-Harvey Marwanny, notamment grâce au jeu satirique Plan social (2010/Marwanny Corporation).
L'auteur de bande-dessinée, Blutch déclare avoir travaillé pendant dix ans à cette revue, et avoir grandi avec[7].
Olivier Texier y a également participé[8].
L'association éponyme chargée de sa publication s'est transformée en collectif d'édition en février 2007 après 11 ans d'existence[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « «L'Œil électrique» cultivé et insolent », sur Libération,
- « L'Œil électrique », sur Le Monde diplomatique,
- Clarisse Chassigneux, « L'œil électrique, l'utopie faite fanzine », Libération,
- « Oeil Électrique », sur BiblioMonde
- Vergès 2001.
- « France-Algérie dans L’Œil électrique », sur Périphéries,
- Movandiau 2009.
- « Olivier Texier », sur Rue des Promenades
- Corinne BOURBEILLON, « L'OEil Électrique, la belle aventure s'achève », Ouest-France,
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Morvandiau, « Au fil de l'histoire, l'envie d'en découdre », Hermès, La Revue, CNRS éditions, no 54, , p. 77-81 (ISBN 9782271068378, lire en ligne)
- Emmanuel Vergès, « L'art devient-il collectif sur le Web ? », La pensée de midi, Actes Sud, nos 5-6, , p. 186-188 (ISBN 9782742733934, ISSN 1621-5338, lire en ligne)
