Konca Kuriş
Naissance | |
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Décès |
Konya, Turquie |
Activité principale |
Langue d’écriture | Turc |
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Konca Kuriş, née le et morte assassinée le à Konya (un an après sa disparition) possiblement par les islamistes kurdes du Hezbollah turc, est une féministe turque de confession musulmane.
Biographie[modifier | modifier le code]
Konca Kuriş, mère de cinq enfants, tient un magasin de vêtements avec son mari. Autodidacte, elle s'initie à la théologie et à la place du droit des femmes dans l'Islam[1]. Dans ses écrits, elle veut montrer que le droit des femmes est garanti par le Coran, contrairement à son interprétation contemporaine[2]. Elle nie, par exemple, que le Coran oblige les femmes à se couvrir la tête, bien qu'elle soit elle-même voilée[1].
Mort[modifier | modifier le code]
Elle devint une des cibles du mouvement Hezbollah turc après avoir soutenue une autre place des femmes dans l'Islam. En juillet 1998, elle est enlevée devant sa maison à Mersin[3]. Torturée, elle résiste pendant 35 jours avant d'être tuée[1]. Son corps ne sera retrouvé que le dans la ville de Konya, à 350 kilomètres de Mersin[3],[4].
Distinctions[modifier | modifier le code]
- International Pen, Writers in Prison Committee (2000)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (de) Gabriele Meinhard, « Konca Kuris », sur www.meinhard.privat.t-online.de (consulté le )
- « The Day - Recherche d'archives de Google Actualités », sur news.google.com (consulté le )
- (en) « Slain Muslim Feminist Writer Honoured », sur www.hartford-hwp.com (consulté le )
- « En Turquie, l’ombre d’une féministe assassinée plane sur les élections », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )