Koffi Agbényéga Voule-Frititi

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Koffi Agbényéga Voule-Frititi
Fonctions
Député togolais
–
(14 ans et 4 mois)
Élection mars 1999
Réélection 27 octobre 2002
14 octobre 2007
Circonscription 2e circonscription de Danyi
Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports
–
(5 ans et 8 mois)
Président Gnassingbé Eyadema
Premier ministre Fonction abolie
Gouvernement Eyadema V
Gnassingbé I, II et III
Prédécesseur Mathieu Koffi
Successeur Komlan Dométo Gnemégna
Biographie
Nom de naissance Marcel Fritz-Voulé
Date de naissance
Lieu de naissance Kayès
Date de décès (à 81 ans)
Nationalité Togolais
Parti politique Rassemblement du peuple togolais
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Koffi Agbényéga Voule-Frititi, né à Kayès et mort le , est un homme politique togolais membre du Rassemblement du peuple togolais. Il est également connu sous le nom de Fritz Marcel Voulé.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Koffi Agbényéga Voule-Frititi naît dans la préfecture de Danyi dans une famille ewe[1].

Il est titulaire de deux diplômes d'études approfondies (DEA) de l'université Paris-Sorbonne, en sciences économiques et sociales et en sociologie politique[2]. Ses études à l'école pratique des hautes études prennent fin en 1966 avec un mémoire intitulé La fonction publique au Togo. Origine. Évolution. Perspectives. dirigée par Georges Langrod[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

De 1966 à 1978, Voule-Frititi est directeur de l'Institut national de recherche scientifique (INARES) avant de devenir, de 1977 à 1982, ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Pour sa mise en avant du sport dans le pays, il reçoit le prix du comité international olympique (2013)[4]. A partir de 1977, et pour quatre ans, il est conseiller auprès de Gnassingbé Eyadema mais est finalement limogé car jugé « inefficace »[1]. Il exerce par la suite en tant que conseiller technique au ministère de l'Éducation nationale et de la Recherche scientifique de 1982 à 1985[2]. A ce poste, il participe à la mise en place de l'université du Bénin (actuelle université de Lomé)[5].

Il est élu à l'Assemblée nationale lors des élections législatives de mars 1999 en tant que candidat pour le Rassemblement du peuple togolais (RPT) dans la deuxième circonscription de la préfecture de Danyi, avec 76, 46% des voix[6]. Il est réélu durant les élections législatives d'octobre 2002 dans la même circonscription électorale[7], puis à nouveau durant celles d'octobre 2007[8]. Il est alors le député le plus âgé, ce qui lui vaut donc de présider la première réunion de la nouvelle législature le . Il est assisté par ses deux plus jeunes confrères, Mawulikplim Moïse Sodahlon et Kwami Manti[9],[10]. Il est membre de la Commission du développement socioculturel de l'Assemblée[11].

Voule-Frititi rejoint le Comité central du RPT de la préfecture de Danyi lors du neuvième congrès ordinaire du parti en [12]. Il est également membre du RPT College of Sages[13].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les origines de l'administration publique togolaise, Lomé, Institut national de recherche scientifique, , 26 p.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b (en) Jennifer C. Seely et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Togo, , p. 378.
  2. ↑ a et b « Curriculum vitae », sur assemblee-nationale.tg (version du sur Internet Archive).
  3. ↑ J. Meyriat et D. Saltet, « Travaux d'étudiants : X. Pays africains », Revue française de science politique,‎ , p. 217 (lire en ligne).
  4. ↑ (en) « Highlights of the week », sur olympics.com, (consulté le ).
  5. ↑ Atsutsé Agbobli, « Togo: Décès d’un honnête homme Benoît Yaya MALOU », sur letogolais.com, (consulté le ).
  6. ↑ « Journal officiel de la République togolaise, n°13 », sur legitogo.gouv.tg, (version du sur Internet Archive).
  7. ↑ « Députés par Région », sur assemblee-nationale.tg (version du sur Internet Archive).
  8. ↑ « Proclamation des résultats des élections législatives anticipées du 14 octobre 2007 », sur cenitogo.tg, (version du sur Internet Archive).
  9. ↑ « Activités législatives », sur assemblee-nationale.tg (version du sur Internet Archive).
  10. ↑ « Rentrée solennelle de la nouvelle Assemblée nationale togolaise »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur apanews.net, .
  11. ↑ « Les commissions permanentes », sur assemblee-nationale.tg (version du sur Internet Archive).
  12. ↑ « Liste des membres du comité central du RPT »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rpt.tg (consulté le ).
  13. ↑ (en) « List of members of the College of Sages »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rpt.tg.
  14. ↑ Journal officiel de la République togolaise, (lire en ligne [PDF]), p. 4.
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