Santō Kyōden

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Santō Kyōden
Portrait de Santō Kyōden.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
Sépulture
Période d'activité
Vers -Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
山東京伝Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Maître
Lieu de travail
Fratrie
Santō Kyōzan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.
Couverture du Komon gawa (小紋訝話 ; Conversations élégantes sur la conception des tissus), de Santō Kyōden (1790).

Santō Kyōden (山東京伝, santō kyōden?, à Edo) est un poète, écrivain et artiste de l'ère Edo. Son nom réel est Samuru Iwase (岩瀬醒?), mais il est également communément connu sous le nom de Kyōya Denzō (京屋伝蔵, kyōya denzō?). Il est le frère de Santō Kyōzan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Kitao Masanobu est un Maître de l'estampe actif à Edo. Élève de Kitao Shigemasa, il est assez influent comme artiste et comme écrivain (il est aussi connu comme poète sous le nom de Migaru Orisuke) de 1778 à 1791, après quoi, il se consacre à la littérature légère. Il fait des estampes de jolies femmes et de nombreuses illustrations de livres. Son œuvre la plus caractéristique se constitue de sept larges illustrations de Yoshiwara, Keisei, Shin, Bijin, Awase, Jihitsu, Kagami (courtisanes de Yoshiwara: Nouvelle Collection de Beautés - Miroir auto-biographique). Célèbre comme auteur de romans légers et de Ukiyo-e Ruikō Tsuikō (Classification d'ukiyo-e: Addenda), 1802, Kinsei Kisekikō (Notes sur des actualités peu communes) 1815. Il tient un magasin de tabac qui est un lieu de réunion pour les artistes et écrivains. Il est l'un des initiateurs de la culture bourgeoise de la fin du XVIIIe siècle, et crée un lien entre l'art et la littérature[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 7, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2700030176), p. 828.
  • Akiyama Terukazu, La peinture japonaise - Les trésors de l'Asie, éditions Albert SkiraGenève, , 217 p., p. 170

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]