Karl Daniel Friedrich Bach

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Carl-Daniel Bach
Portrait de Karl Daniel Friedrich Bach en 1780 par un peintre inconnu.
Musée national à Wrocław.
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Autoportrait en 1805.
La reine Luise sur son lit de mort.

Karl Daniel Friedrich Bach (ou Carl Daniel Friedrich Bach), né en à Potsdam et mort le (ou en 1826) à Breslau, est un peintre, dessinateur, sculpteur et professeur d'arts plastiques allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Karl Daniel Friedrich Bach, né en à Potsdam[1], est le fils d'un négociant juif[2]. Il devient l'élève de l'architecte et graveur Andreas Ludwig Krüger à Potsdam, puis de Blaise Nicolas Le Sueur à Berlin[1]. Il se développe avec Johann Christoph Frisch, Daniel Chodowiecki et Daniel Berger[1]. Ensemble ils fondent la Gesellschaft für Aktzeichnen (Société pour le dessin de nu)[3].

Ses portraits à l'huile et au pastel lui permettent d'obtenir ses premiers succès[4].

En 1780, le comte Józef Maksymilian Ossoliński (en) l'emmène à Varsovie, où il réalise plusieurs portraits ainsi qu'un statue équestre grandeur nature du roi Jean Sobieski[5]. En 1784, il accompagne le comte Jan Potocki dans son voyage aux Pays-Bas, en France et en Italie[5]. Au cours de ce voyage, il devient membre de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf le [6]. À partir de 1786, il passe trois ans en Italie.[réf. souhaitée] Le , il devient membre de la Galleria dell'Accademia de Florence[7]. En 1789, il retourne à Berlin.[réf. souhaitée]

En 1792, il obtient la direction de l'école d'art de Breslau et est nommé Hofrath et professeur[7]. En 1793, Bach devient le conservateur artistique de la faïencerie de Prószków[8]. Il y introduit des motifs décoratifs néo-classiques et fait fabriquer des récipients d'après des modèles anciens[8].

Le , il devient membre de l'Académie des arts de Berlin[6].

À la fin de sa vie, il se convertit au christianisme protestant et se fait appeler Carl David Friedrich Bach.[réf. souhaitée]

Il meurt le à Breslau[1],[Note 1].

Publications[modifier | modifier le code]

  • (de) Karl Daniel Friedrich Bach et Karl Friedrich Benkowitz (de), Der Torso. Eine Zeitschrift der alten und neuen Kunst gewidmet, vol. 1, Breslau, Korn, (lire en ligne)
  • (de) Karl Daniel Friedrich Bach, Anweisung nach richtigen Verhältnissen zu zeichnen, und schöne Formen nach einer einfachen Regel zu bilden, für Künstler, Handwerker, und Freunde des Schönen, Breslau, Korn, [6].
  • (de) Karl Daniel Friedrich Bach, Umrisse der besten Köpfe und Partien aus den Gemälden im Vatican nach Raphael von Urbino, Breslau, [6],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En 1826 selon Julius Meyer[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Bénézit 1924, p. 298.
  2. Darmon 2003, p. 38.
  3. Jahn 2005, p. 40.
  4. Bénézit 1924, p. 298-299.
  5. a et b Bénézit 1924, p. 299.
  6. a b c et d Singer et Brumberg 1901-1906, p. 417.
  7. a et b Schultz 1875, p. 751.
  8. a et b (de) « 07.11.2010 - 06.02.2011 - "Glanzstücke schlesischer Keramik. Proskauer Fayencen" », sur oberschlesisches-landesmuseum.de
  9. a et b Meyer 1878, p. 508.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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