Kagaali

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Kagaali
Membres de Kagaali le à Espoo. Deuxième à gauche Eero Erkko, derrière lui Pehr Evind Svinhufvud, Theodor Homén à l'avant avec les mains dans les poches et Ernst Estlander les mains croisées.
Histoire
Fondation
1899
Dissolution
Cadre
Type
organisation secrète
Pays
Organisation
Fondateurs
Arne Cederholm, Ernst Estlander, Theodor Homén, Adolf von Bonsdorff, Carl Mannerheim (d), Ferdinand von Wright (d), Eugen WolffVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnes clés

Kagaali (suédois : Kagalen) est une organisation résistante créée lors de la première période d'oppression russe de (1899-1905). Elle s'oppose à la russification de la Finlande et à l'appareil d’État russe en particulier au gouverneur général Nikolaï Bobrikov. Son arme principale est la propagande[1].

Fondation[modifier | modifier le code]

Le , le tsar déclare la conscription militaire obligatoire en Finlande. La loi de conscription promulguée par Nicolas II en incorpore l'armée finlandaise dans l'armée impériale russe. Le , le sénat du grand-duché de Finlande déclare que selon la constitution finlandaise éditée précédemment par Gustave III, la loi de Nicolas II est anticonstitutionnelle.

La première réunion des constitutionnalistes pour l'organisation de la résistance passive se tient le avec l'ancien général Julius af Lindfors, au manoir de Tuurholma dans le quartier de Laajasalo à Helsinki.

La réunion de fondation de Kagaali a lieu le dans le bureau d'avocats d'Arne Cederholm qui est situé au coin des rues Pohjoisesplanadi et Unioninkatu. Assistent à cette réunion Arne Cederholm, Ernst Estlander, Theodor Homén, Adolf von Bonsdorff, Carl Mannerheim, Ferdinand von Wright et Eugen Wolff[2],[3],[4].

Membres[modifier | modifier le code]

La personnalité centrale de Kagaali est l'ancien sénateur Leo Mechelin mais il n'est pas membre du comité central composé de Carl Mannerheim[5], Adolf von Bonsdorff, Ernst Estlander, Julio Nathanael Reuter, Adolf Törngren et Wilhelm Zilliacus pour le côté suédophone et de Eero Erkko, Theodor Homén, Heikki Renvall et Pehr Evind Svinhufvud pour le Parti jeune finnois.

Parmi les dirigeants centraux il y a aussi Kustavi Grotenfelt, Edvard Polón, Harald Neovius, Edvin Castrén, Theodor Schwindt et Mauno Rosendal[6],[7].

Les autres membres connus de Kagaali sont Karl Gabriel Thiodolf Rein, Rabbe Axel Wrede af Elimä, Karl Emil Ferdinand Ignatius, Otto Donner, Lennart Gripenberg, Wilhelm Chydenius, Kaarlo Juho Ståhlberg et Karl Gustaf Söderholm[4]. Parmi les membres féminins les plus influents citons : Dagmar Neovius, Tekla Hultin, Katri Bergholm, Maissi Erkko, Helmi Setälä et Cely Mechelin[8].

Activités et actions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Leino-Kaukiainen 1992, p. 338-339.
  2. Parmanen 1937, p. 348.
  3. Reuter 1928, p. 132.
  4. a et b Koskimies 1974, p. 195.
  5. Carl Mannerheim (18 mars 1865 – 6 juin 1915) est le frère de Carl Gustaf Emil Mannerheim.
  6. Parmanen 1937, p. 349.
  7. Oravala 1922, p. 155, 160.
  8. Parmanen 1937, p. 352.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (sv) J. N. Reuter, Kagalen I, Svenska Litteratursällskapet,
  • (fi) Eino Parmanen, Taistelujen kirja I-II, WSOY, 1936, 1937
  • (fi) Rafael Koskimies, Y. S. Yrjö-Koskisen elämä. III : Taipuako vai taittua, Historian ystäväin liitto, (ISBN 951-1-01179-0)
  • (fi) Aukusti Oravala, Mauno Rosendal elämänkerta, WSOY,
  • (fi) Leino-Kaukiainen, Pirkko, Suomi kautta aikojen p. 338-339, Keuruu, Valitut Palat, (ISBN 951-8933-60-X)
  • (fi) Paavo Haavikko, Suuri keinottelu, Art House, (ISBN 951-884-212-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]