Julie Sweet
Directrice générale Accenture | |
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Membre du conseil d'administration Accenture | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Julie Terese Spellman |
Nationalité | |
Activité |
Julie Sweet, née en 1966 ou 1967, est une dirigeante d'entreprise américaine. Elle est, depuis juillet 2019, la directrice générale d'Accenture, une entreprise multinationale de services professionnels.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et éducation[modifier | modifier le code]
Julie Sweet est née en 1966 ou 1967 et grandit à Tustin, en Californie[1]. Elle est titulaire d'une maîtrise du Claremont McKenna College[2]. Elle est diplômée en droit de l'université de Columbia[3].
Carrière[modifier | modifier le code]
Avant de rejoindre Accenture, Julie Sweet travaille comme avocate au cabinet Cravath, Swaine & Moore. Elle y officie pendant 17 ans dont dix en tant qu'associée[4]. Au sein du cabinet, elle travaille notamment sur des sujets de financement et de fusions et acquisitions[5].
Accenture[modifier | modifier le code]
Accenture recrute Julie Sweet comme directrice juridique en 2010[1]. En 2015, elle devient directrice générale de l'activité Amérique du Nord d'Accenture, le plus grand marché de l'entreprise[6]. Elle siège en outre au comité de direction mondial de l'entreprise. Aux côtés du PDG d'alors, Pierre Nanterme, elle développe la stratégie de fusions et acquisitions d'Accenture[7].
En juillet 2019, à la suite du décès de Pierre Nanterme, elle est nommée directrice générale d'Accenture, un poste qu'elle occupe à compter de septembre 2019 devenant la première femme à occuper ce poste[8],[9]. Elle remplace alors le directeur général par intérim, David Rowland. Au moment de sa nomination, elle est l'une des 27 femmes à la tête des entreprises du S&P 500 [10] et la 15e femme PDG parmi les sociétés Fortune Global 500[11].
En complément de son poste au sein d'Accenture, Julie Sweet siège, à partir de 2019, aux conseils d'administration de Catalyst, un organisme sans but lucratif et du TechNet Executive Council, un réseau qui cherche à promouvoir la croissance[12].
Elle est membre du conseil d'administration du Forum économique mondial[13].
Elle est reconnue pour son combat en faveur des droits des femmes[3].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Julie Sweet est mariée et a deux filles[14].
Prix et reconnaissances[modifier | modifier le code]
Le New York Times la classe comme « l'une des femmes les plus puissantes des entreprises américaines »[1].
Elle est également citée dans la liste des « femmes les plus puissantes » de Fortune de 2016 à 2018[15],[1], et, en 2019, elle est classée au neuvième rang[16].
En 2021, elle occupe la 10e place du classement Forbes des « 100 femmes les plus puissantes du monde »[17] et la neuvième l'année suivante.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gelles, « Julie Sweet of Accenture Could See Her Future. So She Quit Her Job. », The New York Times (consulté le )
- Maake, « Accenture taps Arlington-based Julie Sweet as global chief executive », Washington Business Journal (consulté le )
- « Julie Sweet, une valeur sûre nommée à la tête d'Accenture », sur Les Echos, (consulté le )
- Carrières-Juridiques.com, « Carrières-Juridiques.com - Accenture va être dirigé par une juriste », sur Carrières-Juridiques.com (consulté le )
- « Accenture names Julie Sweet chief executive officer », sur Consulting.us,
- Margot Ladiray, « Accenture : Julie Sweet nommée Directrice Générale », sur Déplacements Pros, (consulté le )
- Prang, « Accenture Picks Julie Sweet as Chief Executive », The Wall Street Journal (consulté le )
- Kristof Van der Stadt, « Julie Sweet est la nouvelle CEO d'Accenture », sur Site-DataNews-FR, (consulté le )
- « ACCENTURE : la patronne américaine à la tête du groupe », sur Capital.fr, (consulté le )
- Gelles, « Julie Sweet to Run Accenture, Adding a Woman to the Ranks of Corporate C.E.O.s », The New York Times (consulté le )
- Emma Hinchliffe, « Women Lead Only 2.8% of Fortune Global 500 Companies », sur Fortune,
- Aliaj, « Accenture promotes North America boss to global CEO », Financial Times (consulté le )
- « World Economic Forum, Leadership and Governance » (consulté le )
- « Julie Sweet », Working Mother, (lire en ligne, consulté le )
- « Julie Sweet », World Economic Forum (consulté le )
- Daniel McCoy et Ryan Lambert, « Microsoft, Boeing execs land on Fortune list of most powerful women », sur Biz Women,
- Forbes, « EXCLUSIF : le classement des 100 femmes les plus puissantes du monde en 2021 ! MacKenzie Scott devance Kamala Harris et Christine Lagarde », sur Forbes France, (consulté le )