Jean Monval

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Jean Monval
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Jean Baptiste Mondain-Monval dit Jean Monval (1882-1942) est un homme de lettres français, historien des religions qui a par ailleurs édité de nombreux écrits à titre posthume de son oncle François Coppée qui l'avait désigné héritier littéraire par testament.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le 9 mai 1882 à Paris de son père Georges Mondain dit Monval et de sa mère Ève Lafaye, Jean Monval fait ses études au lycée Louis le Grand à Paris avant d'intégrer l'École des Chartes en 1900, pour en sortir en 1904 diplômé archiviste paléographe, tout en obtenant en parallèle une licence en droit et une licence ès lettres.

Nommé pensionnaire de la Fondation Thiers, promotion de 1906, ses recherches d'historien de l'art le conduisent en 1918 au titre de docteur octroyé par la Sorbonne avec sa thèse sur l'architecte du Panthéon Jacques Germain Soufflot, thèse couronnée par le prix Michel Perret de l'Académie des sciences morales et politiques.

Entre temps en 1908 il est admis comme archiviste adjoint à la Comédie Française avant de devenir archiviste en chef vingt huit plus tard en 1936[1].

En 1911, il épouse Clémentine Welschinger. Ils auront trois enfants[2].

Il consacre son activité littéraire d'abord à publier les nombreux manuscrits hérités de son oncle François Coppée soit sous forme d'ouvrages soit sous forme de publications ou journaux littéraires[3]. Il publie sous son propre nom des articles sur Molière, comme son père avant lui, sur les comédiens et la Comédie Française, tantôt dans le Bulletin de la société de l'histoire du théâtre, tantôt dans des journaux à plus large audience comme les suppléments du Figaro ou du Gaulois, Belles-Lettres, Comœdia, la Revue bleue, Larousse mensuel.

Sa carrière littéraire s'oriente à partir des années 1920 vers le religieux en publiant d'abord des articles dans des revues catholiques telles que les Cahiers catholiques[4], la Vie catholique[5] ou le Correspondant[6], puis trois ouvrages chez Grasset dans la collection Les grands ordres monastiques.

Décoré de la Légion d'honneur le 14 juillet 1934, il décède le 14 novembre 1942 à Paris.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Les conquêtes de la Chine, Une commande de l'empereur de Chine en France au XVIIIe s[7].

Le jet d'eau, Paris, Plon, 1906, poésie

Le Panthéon, Paris, H. Laurens, 1916[8]

Soufflot, sa vie, son œuvre, son esthétique (1713-1780), Paris, A. Lemerre, 1918

La Comédie Française, Paris, H. Laurens, collection des memoranda, 1931[9]

Les Sulpiciens, 1934, prix Montyon de l'Académie française[10]

Les Frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu, 1936, prix Louis-Paul Miller de l'Académie française 1940[10]

Les Assomptionnistes, 1939, prix Louis-Paul Miller de l'Académie française 1940[10]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marcel Bouteron, « Nécrologie de Jean Mondain-Monval », Bibliothèque de l'Ecole des chartes,‎ (lire en ligne)
  2. Isabelle Antonutti, Jean-Charles Geslot, Amélie Jehan et Agnès Sandras, Figures de bibliothécaires, (ISBN 978-2-37546-135-8 et 2-37546-135-5, OCLC 1181916265, lire en ligne)
  3. Voir le paragraphe "Œuvres posthumes" dans la page François Coppée
  4. En relisant saint François de Sales, mars et avril 1923, L'Inspiration patriotique et religieuse de Théodore de Banville, juin 1923
  5. Le "Pater" de François Coppée mis en musique, mai 1925, Le sentiment chrétien chez François Coppée, mars 1928, Don Bosco et François Coppée, juin 1929
  6. François Coppée et la conversion d'Adolphe Retté, décembre 1931, janvier 1932
  7. Documentaire paru dans la Revue de l'art ancien et moderne, Paris, tome XVIII, 1905, lire en ligne
  8. A lire sur BnF Gallica
  9. A lire sur BnF Gallica
  10. a b et c Voir sur site de l'Académie française à la page Jean MONVAL