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Jean Glucq

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Jean Glucq, mort le seigneur de Saint Port et dit « secrétaire du roi ».

Fondateur d'une manufacture de teinture dite « royale », mitoyenne de la Manufacture Royale de tapisserie des Gobelins.

Natif d'Amsterdam, Jean Glucq vint - au milieu du XVIIe siècle - importer un «secret pour le bleu de roi et le rouge à l'écarlate» à la demande de Colbert. Installé au faubourg Saint-Marcel de Paris, il crée une manufacture de teinture avec ses associés Bernard Granville et François Jullienne (voisin dont il épousera la sœur, Marie-Charlotte, le ) pour laquelle il obtiendra un privilège de 20 ans le . Ce privilège royal lui conférait une sorte de monopole qui lui permit de donner un grand essor à son affaire et il fit fortune. C'est ainsi qu'il loua puis acheta en 1686 la maison d'en haut du 3 rue de Bièvre, jadis appartenant à la famille Gobelin, en 1700 le château de Sainte-Assise avec la seigneurie de Saint Port, le , la grande maison des no 3, 5 et 7 quai des Théatins et d'autres propriétés dans lesquelles il fit aussi de grands travaux.

Parrain de son neveu Jean de Jullienne (fils d'un autre beau-frère, Claude Jullienne Francœur), qu'il contribua à former avec François Jullienne, ils le choisirent par affection, pour ses brillantes aptitudes en lui confiant leurs brevets exclusifs de teinture à l'écarlate, pour le bleu de roi à la façon de Hollande, d'Espagne et d'Angleterre qui faisaient alors la grande réputation de la manufacture royale de teinture et de draps fins sise aux Gobelins.

Bienfaiteur de l'église de Seine-Port, il eut les honneurs de la sépulture à l'intérieur de cette église au lendemain de son décès survenu à Sainte-Assise le . Ses deux fils, Jean-Baptiste Glucq, baron de St Port et Claude Glucq, seigneur de Villegénis se partagèrent l'héritage dix années après la mort, le , quai des Théatins, de leur mère.