J'ai rencontré Dieu, elle est noire
J'ai rencontré Dieu, elle est noire est un slogan féministe et antiraciste, raillant la représentation stéréotypée de Dieu sous les traits d'un homme blanc à la barbe blanche, et, indirectement, la domination du monde par l'homme blanc[1].
La phrase a été aussi bien utilisée par Anne-Marie Fauret des Gouines rouges en 1971[2], que par le mouvement Black Lives Matter dans sa version anglaise I Met God, She's Black imprimée sur des vêtements depuis 2013[3],[4].
Indépendamment du slogan, l'idée n'est pas nouvelle : sur l'album Garlick (1972), Hugues Aufray conclut sa chanson À propos d'un détail par ces paroles :
« Car si un Dieu unique un jour nous a créé
Il n'est pas pour le moins comme vous l'imaginez
[...] Le Bon Dieu du ciel, maintenant, c'est certain
Est un être charmant de sexe féminin
Et je dois ajouter à sa plus grande gloire
Que c'est une jolie fille et qu'en plus, elle est Noire.
Il ne faut jamais jurer de rien. »
Groupement d'artistes[modifier | modifier le code]
The Black Woman Is God est également le nom d'un collectif d'artistes noires organisé par Karen Seneferu et Melorra Green en 2013 au SOMArts de San Francisco et qui a connu deux ré-éditions, en 2016 et 2017.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-François Amadieu et Aymeric Patricot, « Le paradoxe de "l'homme blanc hétérosexuel" : encore privilégié en tout selon l’Insee et pourtant cible quasi systématique d’une société obsédée par les discriminations », sur atlantico.fr
- Citation exacte : J'ai vu Dieu. Elle est noire, communiste et lesbienne.
- Guy Birenbaum, « "J’ai rencontré Dieu, Elle est noire" », sur France Info,
- Carol Kuruvilla, « "Jewish Atheist’s Controversial T-Shirt: “I Met God, She’s Black” », sur huffingtonpost.com
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel de « The Black Woman Is God »