Ibn al-Sheikh

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Ibn al-Sheikh
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Biographie
Activité

Ibn al-Sheikh (persan : ابن‌الشیخ), ou Cheikh Mohammad Haeri Mazandarani (né à la fin du XIXe siècle et mort vers 1970), est une figure spirituelle importante de la Révolution constitutionnelle persane. Il a siégé à la Cour suprême[1],[2],[3].

Début de la vie[modifier | modifier le code]

Ibn al-Sheikh était le troisième enfant de Zine al Abidine Haeri Mazandarani. Il est né à Karbala et a été éduqué par son père. Après la mort de son père, il devint disciple de Mirza Habibollah Rashti à Najaf. Après la mort de Mirza Habibollah Rashti, il se rendit en Inde pour rassembler des disciples et y resta quatorze ans. Pendant son séjour en Inde, il a été entouré de personnes d'horizons différents, qui l'ont initié à l'anti-impérialisme et l'ont aidé à s'engager sur sa voie révolutionnaire[4],[5].

Révolution constitutionnelle[modifier | modifier le code]

Il rentre en Iran peu avant le début de la Révolution constitutionnelle et collabore avec les constitutionnalistes. Après l'attentat du Parlement (23 juin 1908), il se rend à Nadjaf et organise des actions de ses dirigeants, dont Mohammad-Kazem Khorasani et Sheikh Abdullah Mazandarani, pour soutenir et défendre la Constitution. Il a connu le conflit et l'oppression à son arrivée en Iran avec Mass'oud Mirza Zell-e Soltan. Après avoir vivement protesté, il a été battu et contraint de s'excuser.

Cour suprême[modifier | modifier le code]

Après la chute de Mohammad Ali Shah Qajar et la réouverture du Majlis consultatif national par la Cour suprême, il a été nommé par le gouvernement national et autorisé par les autorités à exercer à Najaf. Après un conflit avec le docteur Francis Adolf Gamer, dit Monsieur Parni, Ibn al-Sheikh a démissionné de la Cour suprême et s'est ensuite rendu à Qom[6].

Décès[modifier | modifier le code]

Après la retraite d'Ibn al-Sheikh, il a déménagé à Qom en 1960, où il est mort d'un accident vasculaire cérébral dix ans plus tard[7].

Survivants[modifier | modifier le code]

Son fils Abdul Amir Rashidi Haeri a été ambassadeur d'Iran en Afghanistan et en Tunisie. Son petit-fils était l'acteur Davoud Rashidi[8] .

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ghasemi Abolfazl. Ayatollah Mazandarani family. Vahid Magazine, Issue 244, p. 56
  2. Ghasemi Abolfazl. Ayatollah Mazandarani family. Vahid Magazine, Issue 246, p. 56
  3. Sharif, Ali Asghar.People's Rights, 24 and 25, p. 22
  4. Mohammad Ali Najafi, Kermanshahi, spiritual leaders, constitutional, vol. 3, Qom, illumination of wisdom.
  5. emamat, Imamate of Imam necessity from the perspective of reason - Mohammad Saleh Haeri mazandarani (lire en ligne)
  6. hawzahnews, Remember of Ayatollah Sheikh Mohammad Saleh Mazandarani (lire en ligne)
  7. wiki.ahlolbait, Allama Haeri mazandarani (lire en ligne)
  8. honaronline, Culture and Literature (lire en ligne)