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Hermann Oldenberg

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Hermann Oldenberg
Hermann Oldenberg en 1895.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
GöttingenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Friedrich Oldenberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Lorenz Oldenberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Distinction

Hermann Oldenberg (né le à Hambourg et mort le ) est un indianiste allemand. Il a été professeur à Kiel (1898) et à Göttingen (1908). Il est un important érudit des débuts de la bouddhologie en Occident.

Hermann Oldenberg est né à Hambourg en 1854. Son père était un pasteur protestant. Il étudie le sanskrit et l'indologie à Berlin, où il obtient son doctorat en 1875. Durant sa carrière, il a enseigné la philologie comparée et le sanskrit dans les universités de Berlin, Kiel et Göttingen (où il terminera sa carrière)[1],[2].

En 1912, il se rend en Inde pour la première fois.

Il est reconnu comme un des plus important érudits du XIXe siècle dans le domaine du bouddhisme[1]. En 1910, il est nommé correspondant étranger de l'Académie des Inscriptions et belles-lettres, et l'indianiste Émile Sénart voyait en lui l'un des meilleurs érudits de l'Allemagne[2].

Son ouvrage Le Bouddha : sa vie, sa doctrine, sa communauté, paru en 1881[3], basé sur les textes pâlis, a popularisé le bouddhisme. Cet ouvrage de référence a été traduit dans plusieurs langues et et a connu de nombreuses fois rééditions au cours du XXe siècle. Il a conduit au bouddhisme des personnalités telles que le psychiatre et psychanalyste Jean-Pierre Schnetzler ou René Joly (Prajñānanda)[réf. nécessaire].

Il a également publié des ouvrages sur les hymnes du Rig-Veda (1888) et la religion des Védas (1894). On lui doit aussi de nombreuses traductions en anglais de textes bouddhiques, comme les Vinaya, travail effectué seul ou conjointement avec T.W. Rhys Davids.

Références

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  1. a et b (en) Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, 2014 (ISBN 0691157863), p. 602
  2. a et b Édouard Cuq, « Éloge funèbre de M. Hermann Oldenberg, correspondant étranger de l'Académie », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 65, no 3,‎ , p. 300-301 (lire en ligne)
  3. * Traduction en français par Alfred Foucher, Paris, Félix Alcan, coll. «Bibliothèque de philosophie contemporaine», 1894. Disponible sur classiques.uqac.ca/ [lire en ligne (page consultée le 25 juillet 2024)]
    • Traduction en anglais disponible sur archive.org [lire en ligne (page consultée le 24 juillet 2024)]

Bibliographie

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  • (de) Alfred Bertholet (de): « Hermann Oldenberg », In Nachrichten von der Königlichen Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen, Geschäftliche Mitteilungen 1920, S. 53–63
  • (de) Helmuth von Glasenapp (de): « Nachwort » In Hermann Oldenberg, Der Buddha. 13. Aufl., Stuttgart 1959, S. 455 ff.

Liens externes

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