Hôtel de Praslin

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Hôtel de Praslin
(ancien)
Hôtel de Pralin, façade sur la rue de Bourgogne.
Présentation
Type
Destination initiale
Habitation
Architecte
Matériau
Construction
Commanditaire
Jean-Mathias Pasquier
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (1926, façade sur jardin et décoration de l'escalier)
Localisation
Pays
Commune
Adresse
48 rue de Bourgogne
Accès et transport
Métro
(M)(13) Varenne
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de Paris
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Localisation sur la carte du 7e arrondissement de Paris
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L'hôtel de Praslin ou hôtel de Pomereu est un hôtel particulier situé à Paris en France[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

Il est situé au no 48 de la rue de Bourgogne dans le 7e arrondissement de Paris.

Historique[modifier | modifier le code]

Nos 46-48 rue de Bourgogne.

Cet hotel particulier a été construit en 1775[2] par l’architecte Guillaume Trepsat pour le compte de l'entrepreneur Jean-Mathias Pasquier. Il est construit en même temps et est le jumeau de son voisin situé au no 46, l'hôtel d'Anlezy.

Il doit son nom à César Gabriel de Choiseul-Praslin, duc de Praslin, son premier propriétaire, qui en a fait l'acquisition pendant sa construction.

En 1895, l'hôtel est occupé par le siège de l’Œuvre pontificale de la propagation de la foi[3] et de l’Œuvre de Marie-Immaculée pour la conversion des femmes païennes[4]. L’hôtel est alors appelé par les affiliés des sociétés de Saint-François de Sales la « maison du Bon Dieu »[5].

Y vivent ensuite de nombreuses personnalités et institutions, comme le vicomte de Pomereu d'Aligre en 1925[6].

Le 11 avril 1918, pendant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par un canon de l'artillerie allemande (dit Pariser Kanone) atteint le no 48 de la rue de Bourgogne[7],[8].

L'hôtel est racheté en 1999 par l'homme d'affaires François Pinault pour la somme de 7 millions d'euros[9]. Il y fait réaliser des travaux de restauration sous le contrôle de l'architecte en chef des monuments historiques Benjamin Mouton. Il fait notamment supprimer une surélévation des années 1900[10]. L'architecte va aussi engager un travail de recherche historique sur les menuiseries, avec rétablissement des couleurs d'origine de celles-ci[2].

Description[modifier | modifier le code]

Cet hôtel est à l'origine construit comme le symétrique, en façade et en plan, de son voisin situé au no 46.

L'hôtel est posé sur un étage de services, on y accède par un escalier que l'on trouve sur le côté. On accède d'abord à une antichambre puis un premier salon qui donne sur cour, et un second qui donne sur la terrasse et le jardin ; pour y accéder, il faut encore descendre quelques marches[11].

Parties protégées[modifier | modifier le code]

Les parties suivantes de l'édifice ont été inscrites monument historique :

  • La façade sur jardin et la décoration de l'escalier (inscription par arrêté du 10 mai 1926)[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Hôtel de Praslin (ancien) », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Benjamin Mouton, « Menuiseries des XVIIe et XVIIIe siècles », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles. Sociétés de cour en Europe, XVIe – XIXe siècle - European Court Societies, 16th to 19th Centuries, no 1,‎ (ISSN 1958-9271, DOI 10.4000/crcv.1712, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  3. « Annales de la propagation de la foi : recueil périodique des lettres des évêques et des missionnaires des missions des deux mondes, et de tous les documents relatifs aux missions et à l'Association de la propagation de la foi » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  4. L’Univers, (lire en ligne).
  5. « La congrégation », Le Siècle, 3 mars 1905, sur RetroNews.
  6. « Revue des études historiques » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ), p. 25.
  7. « Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances », sur Gallica, (consulté le ).
  8. « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le ).
  9. David Bensoussan, « Un hôtel particulier à 52 millions d'euros pour François Pinault » Accès libre, sur challenges.fr (consulté le ).
  10. « Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  11. Ville de Paris, « PSMV du 7e arrondissement de Paris - Rapport de présentation : Partie I : diagnostic - B. Histoire de la formation du tissu patrimonial » Accès libre, sur paris.fr, p. 38.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]