Hélène Denis

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Hélène Denis
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Hélène Denis, née le à Bruxelles est une bibliothécaire, professeure et militante socialiste belge, très impliquée dans les luttes féministes au sein du POB. Elle œuvra pour l’égalité entre les femmes et les hommes et l'obtention du droit de vote des femmes en Belgique[1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Hélène Denis est née le 28 décembre 1902 à Bruxelles[1].

Elle était la petite-fille d'Hector Denis (parlementaire socialiste, libre penseur et professeur à l’ULB) et elle épousa l’avocat, député socialiste et futur ministre Georges Bohy en 1926[1].

Formation[modifier | modifier le code]

En 1912, elle s'inscrit à la toute nouvelle École ouvrière supérieure (EOS)- dirigée alors par Henri de Man - qui vient d'ouvrir ses portes à Bruxelles. Elle y choisit l'option "bibliothécaire"[1].

Elle reprendra des études plusieurs années plus tard, en 1928, à l’Institut supérieur des arts décoratifs[1].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Elle sera bibliothécaire à l'ULB, puis bibliothécaire adjointe à la Chambre des représentants. Plus tard, elle deviendra conférencière et professeure de cours relatif au féminisme à la Centrale d’éducation et à l’EOS[1].

Carrière politique et engagement féministe[modifier | modifier le code]

En décembre 1934, lors d’un meeting organisé à Bruxelles par différents mouvements féministes, elle représente le syndicat socialiste des services publics. Elle y proteste contre les mesures de limitation du travail féminin[1].

A force d’engagements et d’actions, Hélène Denis deviendra petit à petit une référence sur la question féministe en Belgique francophone[1].

En février 1933, elle collabore avec Isabelle Blume à l’organisation du comité national féminin des Jeunes gardes socialistes (JGS), lors de la création de ce comité (JGSF)[1].

Elle sera nommée, toujours avec Isabelle Blume, au comité national du POB (chaque fédération régionale doit y déléguer une femme)[1].

En 1935, elle devient membre du comité national exécutif et secrétaire de la Fédération nationale des JGSF. Avec Berthe Labille et Fernande Coulon, Hélène Denis va y assurer l'organisation des cours qui concernent le «Plan pour les groupements féminins et Femmes socialistes» entre décembre 1933 et mars 1935[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Hélène Denis et Isabelle Blume vont rédiger ensemble un programme d’action pour les JGSF concernant la lutte pour l’égalité des hommes et des femmes et le suffrage universel. Ce programme sera transmis à toutes les sections féminines du POB[1].

En 1932, elle publie avec Yvonne de Man et Berthe Labille, « Le Catéchisme de la femme ». Une brochure qui propose un programme au POB pour mettre en place l’égalité homme-femme et demande l’établissement du suffrage universel sans exception[2].

En 1935, elle participe à la fondation du «Bulletin des dirigeantes», dont elle deviendra la directrice[1].

En 1934, avec l’avocat Georges Bohy, elle publie « Le Catéchisme du Plan du Travail »[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Eliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, Racine, (ISBN 2-87386-434-6 et 978-2-87386-434-7, OCLC 71362867, lire en ligne)
  2. Marinette Bruwier, Le socialisme et les femmes. 1885-1985 : du parti ouvrier belge au parti socialiste