Guta (chanoinesse)
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Couvent Religieuse catholique (en) Chanoinesse |
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Guta est chanoinesse au prieuré de Schwartzenthann. En , elle rédige et calligraphie un manuscrit, le Codex Guta-Sintram.
Biographie[modifier | modifier le code]
On connaît peu de chose de la vie de Guta. Elle serait née au XIIe siècle et est chanoinesse du couvent de Schwartzenthann[1] (sur l'actuel ban de Wintzfelden)[2] Le prénom Guta viendrait de l'expression Die Gute, c'est-à-dire « celle qui dispose de hautes qualités chrétiennes ».
Elle rédige et calligraphie un codex dédié à la Sainte Vierge. Il est achevé en 1154. Celui-ci est enluminé par le chanoine Sintram de l'abbaye de Marbach, d'où son nom, Codex Guta-Sintram. Il s'agit d'une compilation de textes religieux vraisemblablement inspirés par le fondateur spirituel de Marbach, Manegold de Lautenbach, choisis par Guta et tous tournés vers la vie quotidienne du couvent. Recueil de textes profonds, de miniatures et d'enluminures d'une originalité aussi rayonnante que leur qualité, il est considéré comme l'un des joyaux de l'enluminure romane alsacienne[3] et il est conservé à la Bibliothèque du Grand Séminaire de Strasbourg.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Autour d'un couvent studieux », En Vadrouille Alsace, , p. 29
- Philippe Wendling, « Deux pieuses écritures », Les Saisons d'Alsace, , p. 16
- Valérie, ... Bach et Printcorp), Alsace, Éditions Sutton, dl 2019 (ISBN 978-2-8138-1116-5 et 2-8138-1116-5, OCLC 1117720201, lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographies[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Valérie Bach et Philippe Wendling, « Guta, XIIe siècle, religieuse et calligraphe », dans Femmes dans l'histoire, Alsace, Tours, Éditions Sutton, , 151 p. (ISBN 9782813811165), p. 20-21
- Théodore Rieger, Françoise Thary et Philippe Jung, « Guta », dans Destins de Femmes, 100 portraits d'Alsaciennes Célèbres, Barr, Le Verger Editeur, , 189 p. (ISBN 2-908367-67-X), p. 25
- « Autour d'un couvent studieux », En Vadrouille Alsace, , p. 28-29 (ISSN 2103-7361)
- Florence Hervé, « Une centaine de femmes remarquables », dans Histoires et visages d'Alsaciennes, Divonne-les-bains, Editions Cabédita, 124 p. (ISBN 9782882954480), p. 115-116
- Philippe Wendling, « Deux pieuses écritures », Les Saisons d'Alsace, , p. 14-17
- Théodore Rieger, Françoise Thary et Philippe Jung, « Guta. Chanoinesse de Schwarzenthann et l'art de la calligraphie au XIIe siècle », dans Destins de femmes. 100 portraits d'Alsaciennes Célèbres, Barr, Le Verger Editeur, , 190 p. (ISBN 290836767X), p. 25
- Béatrice Weiss, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, « Guta de Schwartzenthann », dans Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, t. 14, Strasbourg, Icam, , p. 1338.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Le Codex Guta-Sintram et l’ Hortus Deliciarum », sur Autour-du-mont-sainte-odile.fr, (consulté le )
- https://www.schwarzenthann.fr/
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
