Gino Bonichi

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Gino Bonichi
Ponte Sant'Angelo (1930), collection privée, Rome[1]
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 29 ans)
ArcoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ScipioneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Lieux de travail
Mouvement

Gino Bonichi dit « Scipione » (Scipion), né le à Macerata (dans les Marches) et mort le à Arco, est un peintre italien de la première moitié du XXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gino Bonichi est le sixième fils d'un officier, Serafino, et d'Emma Wulderk, descendante d'une famille allemande immigrée de longue date en Italie. En 1919, la famille s'installe à Rome. Le jeune Gino se prépare à une carrière sportive, ayant obtenu de bons résultats, mais celle-ci est interrompue par une grave pneumonie. Âgé de 20 ans, il doit intégrer un centre spécialisé en raison de ses problèmes pulmonaires. Cette époque marque également le début de sa carrière artistique. Ses premières œuvres sont des caricatures réalisées à seul fin de se divertir. Il rencontre ensuite Mario Mafai qui l'incite à fréquenter les cours de l'Accademia di Belle Arti de Rome où il étudie ensuite sous la direction de Antonino Calcagnadoro.

En 1925, il fait la connaissance d'Antonietta Raphaël, une jeune artiste peintre lituanienne dont le style libre de toute contrainte académique aura une grande influence sur Scipione. Le début de sa carrière de peintre commence sans nul doute lors de la Biennale de Rome en 1925. Scipione fonde à Rome, en 1928, avec Mario Mafai, Renato Marino Mazzacurati et Antonietta Raphael Mafai la Scuola di via Cavour, un groupe d'artistes qui s'oppose au mouvement conservateur du Novecento de tendance fasciste et néo-romantique.

Il meurt à Arco, en 1933, il n'a que 29 ans et la tuberculose l'emporte alors qu'il n'a pas encore montré l'étendue de son talent.

Ces œuvres sont exposées dans de nombreux musées romains, comme la Galerie nationale d'art moderne.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Piazza Navona (1930), collection Caetani, Roma[1].
  • La cortigiana romana (1930), collection Mattioli, Milan[1].
  • Ritratto di Ungaretti (1930), G.N.A.M., Rome[1].
  • Ponte Sant'Angelo, collection privée, Rome[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Mazzariol

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Giuseppe Mazzariol, in Pittura italiana contemporanea, Istituto italiano d'arti grafiche, Bergame, 1958

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]