Gérard Van der Linden

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Gérard Van der Linden
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
LouvainVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Louise Van Der Linden (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Clara Van Der Linden (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gérard Van der Linden, né à Anvers le et mort à Louvain le , est un sculpteur belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Statue de Jean-Baptiste Van Helmont

Gérard Van der Linden se forme à l'Académie royale des Beaux-Arts d'Anvers et remporte également le Prix de Rome belge de sculpture en 1856 avec un bas-relief sur le thème Adraste supplie Crésus de l'immoler devant le cadavre de son fils. Avant de pouvoir partir en voyage, il doit passer un examen théorique, qui teste ses connaissances de la langue française, de l'histoire, de la littérature et de l'anthropologie. Dans une lettre à l'académie, il demande une prolongation d'un an pour étudier. Étant né de « parents pauvres », il juge ses connaissances générales insuffisantes[1]. Après avoir réussi l'examen, il voyage en Italie via Paris, où il reste un an. Dans une lettre à l'Académie d'Anvers, Van der Linden déclare qu'il est difficile de trouver un atelier dans son lieu de résidence et se plaint du coût de la vie. Il y étudie dans l'atelier de François Jouffroy et suit les cours de l'École des Beaux-Arts. En février 1859, il envoie de Rome sa première œuvre d'art : Jean-Baptiste prêchant dans le désert. En 1861, il séjourne à Florence et envoie de là un Calista hésitant entre le christianisme et le paganisme. Le rapport des professeurs anversois fait l'éloge de cette œuvre d'art, car elle témoigne d'une « nouvelle conception empreinte d'une vie affective de haute qualité et exprimée dans la grandeur »[2].

À son retour en Belgique, il devient professeur de sculpture, d'abord à l'académie d'Anvers (1863) puis à l'académie de Louvain (à partir de 1865). De 1887 à 1907, il est également directeur de l'Académie de Louvain.

En 1863, il présente son plâtre Calista, hésitant entre le christianisme et le paganisme au Salon de Bruxelles. Le catalogue mentionne alors son adresse : rue Houblonnière, 27, à Anvers.

Au Salon suivant, en 1866 – il vivait déjà à Louvain à cette époque –, il expose les sculptures en plâtre suivantes :

  • La ville de Liège, maquette de la sculpture destinée à la gare de Liège
  • La Vierge et l'Enfant Jésus
  • La Lutte (groupe)
  • Saint Jean, l'une des trois statues du Calvaire exécutées en pierre française pour la façade latérale de l'église Saint-Jacques à Anvers

En 1867, il épouse Louise De Vigne, sœur du sculpteur gantois Paul De Vigne.

Au Salon de Gand de 1886, il expose une sculpture en marbre : L'enfant boudeur. Selon le catalogue, il habitait au 124 Tiensestraat à Louvain.

Van der Linden meurt à Louvain à l'âge de 81 ans.

Œuvre (sélection)[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (nl) C. Engelen en M. Marx, Beeldhouwkunst in België vanaf 1830, (Algemeen Rijksarchief en Rijksarchief in de Provinciën, Studia 90), Brussel, 2002, III, p. 1596.
  • (nl) D. Cardyn-Oomen, in Beeldhouwwerken en assemblages 19de en 20ste eeuw, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, 1986, p. 208.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. C. A. DUPONT, Modèles italiens et traditions nationales. Les artistes belges en Italie 1830-1914, (Belgisch Historisch Instituut te Rome, Bibliotheek LIV), Brussel/Rome, 2005, p. 187.
  2. (nl) S. ORLOFF, "Het beeldhouwonderricht", in J. VAN LENNEP (Ed.), De 19de-eeuwse Belgische beeldhouwkunst, catalogus n.a.v. tentoonstelling G-Bank Brussel 5/10-15/12/1990, Brussel, 1990, p. 270.

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