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Frédéric III de Salm-Kyrbourg

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Frédéric III de Salm-Kyrbourg
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Friedrich III Johann Otto Franz Christian Philipp Heinrich von Salm-KyrburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Philippe-Joseph de Salm-Kybourg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Maria Theresia de Horne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Enfant
Blason

Frédéric, prince de Salm-Kyrbourg, né à Henri-Chapelle, dans le Limbourg le et mort à Paris (guillotiné le (5 thermidor an II) est le dernier prince souverain de la principauté de Salm-Kyrbourg.

Issu de la Maison de Salm, il est le fils du prince Philippe de Salm Kyrbourg (1709-1779) et de la comtesse Marie-Thérèse de Hornes (1725-1783). Il a pour soeurs, Auguste Friederike de Salm Kyrbourg (1747-1822), mariée avec le prince Anne Emmanuel de Croÿ Solre, et Amélie Zéphyrine de Salm Kyrbourg (1760-1841), mariée avec le prince Aloys Antoine de Hohenzollern Sigmaringen.

Comme ses sœurs, il grandit à Paris, où il fait bâtir de 1782 à 1787 par l'architecte Pierre Rousseau l'hôtel de Salm (aujourd'hui Palais de la Légion d'honneur[1]). Il s'y ruine si bien[2] qu'en 1787, l'architecte, pour se payer de ses travaux, rachète l'hôtel, et le prince n'y est plus que locataire. Il songe même, selon la Gazette des Deux-Ponts, à marier son neveu, poitrinaire et qui ne peut raisonnablement espérer avoir d'enfants, à la fille de son entrepreneur, Thévenin, dans l'espoir qu'un titre de princesse apaise les exigences financières de ce dernier.

Pendant la Révolution française, il embrasse la cause populaire : il devient le commandant du bataillon de la Garde nationale de la section de la Fontaine-de-Grenelle, et fait de son hôtel le lieu de réunion d'un club très ardent, que les mauvaises langues appellent le Salmigondis[3].

Pendant la Terreur, il est cependant arrêté le 13 germinal an II, et conduit à la prison des Carmes. Il est condamné à mort le 5 thermidor par le tribunal révolutionnaire sous le prétexte que « Salm, prince allemand, n'était, sous le masque du patriotisme, que l'agent caché de la coalition allemande contre la France »[4], et guillotiné le même jour[5] en même temps qu'Alexandre de Beauharnais, l'amant de sa sœur. Tous deux sont enterrés au cimetière de Picpus.

Mariage et descendance

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Il épouse à Strasbourg le Jeanne Françoise de Hohenzollern-Sigmaringen née le à Sigmaringen[6], et décédée le à Kirn[6], onzième enfant et troisième fille de Charles-Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen (1724-1785) et de Jeanne de Hohenzollern-Berg (1727-1787). De cette union sont issus quatre enfants :

  • Philippine-Frédérique-Wilhelmine (-).
  • Frédéric-Henri-Othon (-).
  • Frédéric Emmanuel Othon Louis Philippe Konrad (-).
  • Frédéric IV de Salm-Kyrbourg, prince de Salm-Kyrbourg, né à Paris le et mort à Bruxelles le , épouse le Cécile Rosalie Prévôt, baronne de Bourdeaux, décédée le , dont un fils.
  1. Voir l'historique du palais sur le site de la grande chancellerie.
  2. Ainsi en août 1786, la marquise de Créquy écrit à Senac de Meilhan : « Le Salm est ici, cherchant à tout vendre et à piaffer ; le baron de Breteuil soutient qu'il n'en a pas pour deux ans, et que l'hôpital sera sa fin », Lettres inédites de la marquise de Créqui, p. 59-61.
  3. L'Improvisateur français, tome XVIII, p. 282.
  4. Archives nationales, W 429, dossier 965 (affaires jugées le 5 thermidor an II).
  5. Les papiers relatifs à sa succession sont conservés aux Archives nationales (étude de Me Abraham Silly) sous la cote ET/IX/893/a et /b.
  6. a et b Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 189

Liens internes

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Liens externes

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