Front nationaliste

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Front nationaliste est une organisation autonome française, fondée en par Jean-Jacques Susini et Georges Bertrand venant de la mouvance France-Résurrection. Cette organisation a pour but de regrouper tous les militants nationalistes pied-noirs [1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Susini demande à Michel Leroy partisan de « Jeune Nation », d'adhérer au mouvement. Rapidement ce dernier se conduit comme chef de file du mouvement, ce qui créé un malaise entre les deux hommes. Un désaccord violent s'impose au sujet des fonds récoltés pour le mouvement, utilisés pour soutenir la cause de l'extrême droite parisienne. Soutenu par le colonel Jean Gardes, Jean-Jacques Susini se voulant toujours autonome refuse, sur insistance de Yves Godard, toute fusion avec l'OAS. Michel Leroy se voit écarté du bureau, mais ses partisans proches du CS OAS (chargé d'animer et coordonner) et de l'extrême droite parisienne, menacent le comité de désobéissance et de troubles[1]. Au mois de , Jean-jacques Susini mis en second plan par le comité, voit le Front Nationaliste devenir le bras armé de l'OAS, ce qui amène plusieurs centaines de ses membres à s'engager dans les commandos Z[2],[3]. Le Front Nationaliste devient une organisation para-militaire organisée en réseau financier et en tissu d'action[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Clément Steuer, Susini et l'OAS, Paris, Editions L'Harmattan, , 257 p. (ISBN 2-7475-6762-1 et 9782747567626, lire en ligne), p. 76.
  2. Jacques Leclercq, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale, de 1945 à nos jours, Paris, Editions L'Harmattan, , p. 498
  3. Philippe Héduy, Algérie française, 1942-1962, Paris, Société de production littéraire, , p. 155
  4. François Duprat, Les Mouvements d'extrême-droite en France depuis 1944, Paris, Editions Albatros, , p. 103.

Liens internes[modifier | modifier le code]