Fred Diamond

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 février 2020 à 21:47 et modifiée en dernier par Jeantantou (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Fred Diamond
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (59 ans)
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Influencé par
Site web

Fred Irwin Diamond (né le 19 novembre 1964) est un mathématicien américain. Ses recherches portent sur les formes modulaires et les représentations galoisiennes. Il est connu pour sa contribution à la démonstration de la conjecture de Shimura-Taniyama-Weil (maintenant appelé le théorème de modularité).

Diamond étudie à l'université du Michigan (diplôme de B. Sc. en 1983) et obtient son Ph. D. en 1988 sous la direction d'Andrew Wiles à l'université de Princeton (« On congruence modules associated to -adic forms »)[1]. Il est, en 1988-1989, chercheur postdoctoral à l'université d'État de l'Ohio. De 1990 à 1994, il est Ritt Assistant Professor à l'université Columbia ; de 1994 à 1996, EPSRC Research Associate à l'université de Cambridge et en 1996-97, Lecturer au Massachusetts Institute of Technology. En 1997, il devient professeur associé à l'université Rutgers et en 1999 à l'université Brandeis, où il devient professeur en 2002. Il est depuis 2006 professeur au King's College de Londres[2].

Il a été professeur invité à l'Institute for Advanced Study (1994, 1995), à Harvard, au MIT, à l'université Paris VII (été 2000) et à l'université Paris-Sud (été 1997).

Diamond a établi, avec Christophe Breuil, Brian Conrad et Richard Taylor une démonstration complète de la conjecture de Shimura-Taniyama-Weil[3],[4],[5]. Celle-ci permet la généralisation de travaux d'Andrew Wiles et de Richard Taylor, qui à leur tour interviennent dans la démonstration du Dernier théorème de Fermat[6].

Diamond a obtenu en 1997 un AMS Centennial Fellowship[7] pour la période 1997-1999. Depuis 1999, Diamond est éditeur du périodique Manuscripta Mathematica. Il est élu Fellow de la London Mathematical Society en 2010.

Livre

  • Fred I. Diamond et Jerry Shurman, A first course in modular forms, Springer, coll. « Graduate Texts in Mathematics » (no 228), , xvi+436 (ISBN 0-387-23229-X)[8],[9],[10].

Notes et références

  1. (en) « Fred Irwin Diamond », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
  2. « Academic Staff A-Z: Professor Fred Diamond », King's College London Department of Mathematics (consulté le )
  3. Henri Darmon, « A Proof of the Full Shimura-Taniyama-Weil Conjecture Is Announced », Notices of the American Mathematical Society, vol. 46, no 11,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Brian Conrad, Fred Diamond et Richard Taylor, « Modularity of certain potentially Barsotti-Tate Galois representations », Journal of the American Mathematical Society, vol. 12,‎ , p. 521–567 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Christophe Breuil, Brian Conrad, Fred Diamond et Richard Taylor, « On the modularity of elliptic curves over Q: wild 3-adic exercises », Journal of the American Mathematical Society, vol. 14, no 4,‎ , p. 843-939 (lire en ligne, consulté le ).
  6. David Whitehouse, « Mathematicians crack big puzzle », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Centennial Fellowships Awarded », Notices of the AMS, vol. 44, no 6,‎ june–july 1997, p. 704–705 (lire en ligne).
  8. Compte-rendu de A First Course in Modular Forms par Daniel Bump (2005), SIAM Review 47 (4): 813–816, JSTOR:20453715.
  9. Compte-rendu de A First Course in Modular Forms par Henri Darmon, MathSciNet (2006) lien Math Reviews.
  10. Compte-rendu de A First Course in Modular Forms par Fernando Q. Gouvêa (2007), American Mathematical Monthly 114 (1): 85–90, JSTOR:27642138.

Liens externes