François de Corneillan
François de Corneillan | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | vers 1550 Orlhonac |
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Décès | Espalion |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque de Rodez | ||||||||
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François de Corneillan (né à Orlhonac vers 1550 et mort à Espalion le ) est évêque de Rodez de 1582 à 1614.
Biographie
[modifier | modifier le code]François est le fils de Jean (II) de Vernède, vicomte de Corneillan, et de sa seconde épouse Jeanne de Gallard. Il est le frère de Bernardin de Corneillan dom d'Aubrac de 1585 à 1596. Il est chancelier de l'Université et conseiller au Parlement de Toulouse avant de succéder à son oncle sur le siège épiscopal de Rodez dont il est le coadjuteur depuis 1580. Pendant son long épiscopat il se fait remarquer par « son zèle pour la défense de la Religion ». L'évêque ayant embrassé le parti de la Ligue catholique aux États généraux de 1588-1589 à Blois où il a été délégué par la province de Rouergue, il s'y montre si ardent que le roi donne l'ordre de se saisir de sa personne et qu'il doit s'éloigner. En 1588 les réformés pillent son palais épiscopal qu'il doit quitter. La paix étant revenue, il amnistie ses adversaires. En 1603 le roi Henri IV lui accorde l'honneur d'un brevet de membre de son Conseil d'État privé. Il désigne comme coadjuteur le son neveu un autre Bernardin de Corneillan qui est nommé le même jour évêque titulaire de Nicopolis ad Iaterum (de). En 1608 il implante les Capucins à Villefranche-de-Rouergue. Il est de nouveau désigné comme député aux États généraux de 1614 et prend le chemin de Paris ; il tombe malade en route et meurt à Espalion le . Il est inhumé le 23 du même mois dans le tombeau de son oncle et prédécesseur Jacques de Corneillan dans la cathédrale de Rodez. Son neveu et coadjuteur se rend à Paris à sa place[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- R.P. Charles-Louis Richard et Giraud, Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel, historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Paris, 1827, tome XXIX, p. 115.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- L. Charles Paul Bosc, Mémoires pour servir à l'histoire du Rouergue: Edité en 1905 p. 295-305.