Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire
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La Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire, créée en 1928[1], reconnue d’utilité publique[2], participe à l'action médicale, sanitaire et médico-sociale ainsi qu’à la formation, en régions Hauts-de-France - Grand-Est - Normandie et Ile-de-France, à travers ses établissements spécialisés en soins de suite et de réadaptation, dans la prise en charge du handicap[3] et de la dépendance ainsi qu'à ses instituts de formation.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire est créée en 1928 par le Dr Almire Breteau, sénateur de la Sarthe, afin de lutter à l'époque contre la tuberculose très répandue dans la population, à l'époque. La fondation a été reconnue d'utilité publique par le décret du 8 janvier 1928[4].
En 1930 Les premiers pavillons, réservés aux hommes, du sanatorium de Villiers Saint Denis ouvrent leurs portes, avec une capacité de 742 lits. En 1932 Le sanatorium de La Musse (Eure), réservés aux femmes, ouvre ses portes avec une capacité totale de 830 lits.
Ces deux établissements sont ensuite reconvertis en établissements sanitaires aux fonction plus larges avec la participation au service public hospitalier.
Cette évolution est confirmée officiellement par le décret du 3 novembre 1976. Dès lors, le domaine médical couvert par la Fondation s'étend sur les soins intensifs de cardiologie et de pneumologie, aux soins de suite et de réadaptation[5].
Mission et organisation
[modifier | modifier le code]Gouvernance
[modifier | modifier le code]Le conseil d'administration de La fondation est composé de 11 membres répartis en 4 collèges. Un commissaire du gouvernement, désigné par le ministre de l'Intérieur, participe aux conseil d'administration avec voix consultative.
Établissements
[modifier | modifier le code]Cette fondation gère deux sites hospitaliers référencés :
- l'hôpital et centre de réadaptation La Musse à Saint-Sébastien-de-Morsent dans le département de l'Eure[6],[7].
- l'hôpital de Villiers-Saint-Denis dans la commune du même nom dans le département de l'Aisne[8],[9].
Les établissements de cette fondation sont des structures privées à but non lucratif et d'intérêt collectif et ils participent, à ce titre, au service public hospitalier[10].
Innovations
[modifier | modifier le code]En janvier 2020, la Renaissance Sanitaire a équipé son hôpital de soins de suite et de réadaptation La Musse d'un exosquelette se présentant sous la forme un système de jambes robotisées pilotées par des ordinateurs afin de permettre de permettre de retrouver la marche aux personnes à mobilité réduite hospitalisées dans l'établissement. Cet appareil a été créé par la société française Wandercraft[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Stéphane Henry. Vaincre la tuberculose (1879-1939). Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2013, Mont-Saint-Aignan. (ISBN 9782877755863). Chapitre 7 - Au cœur des sanatoriums normands, pp. 197-242.
- « Le Salon du vin d’Évreux au profit du futur centre d’équithérapie de La Musse », sur paris-normandie.fr,
- Richard Plumet, « Un exosquelette arrive dans un hôpital de l'Eure », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Google Livre "Vaincre la tuberculose (1879-1939): La Normandie en proie à la peste blanche de Stéphane Henry, consulté le 21 mai 2020.
- Site archiwebture.citedelarchitecture.fr, page sur la Renaissance sanitaire, consulté le 21 mai 2020.
- « Un nouvel accueil pour les traumatisés crâniens », sur ouest-france.fr,
- Site hopita..fr, page l'hôpital de la Musse, consulté le 21 mai 2020.
- « Des vœux et des médailles à l’hôpital de Villiers-Saint-Denis », sur actu.fr,
- Site hopita..fr, page l'hôpital de Villiers-Saint-Denis, consulté le 21 mai 2020.
- Site https://www.centre-francais-fondations.org, annuaire-des-fondations, page sur la renaissance sanitaire, consulté le 21 mai 2020.
- Site france3-regions.francetvinfo.fr, article de Richard Plumet : "Un exosquelette arrive dans un hôpital de l'Eure", consulté le 21 mai 2020.