Wandercraft

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Wandercraft
logo de Wandercraft

Création 2012
Fondateurs Nicolas Simon, Alexandre Boulanger
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Activité robotique, biomécanique, mécatronique, réeducation
Effectif ~70
SIREN 788627198[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR02788627198[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web https://www.wandercraft.eu/
Chiffre d'affaires 698 000 ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Wandercraft est une entreprise française deep tech commercialisant des robots exosquelettes qui permettent à des handicapés paraplégiques de remarcher. Son principal produit, Atalante, est essentiellement utilisé dans les centres de rééducation[3],[4],[5].

La société est fondée en 2012 par Matthieu Masselin, Nicolas Simon et Alexandre Boulanger[3].

Technologie[modifier | modifier le code]

L’exosquelette possède un système de douze moteurs ainsi que douze articulations robotisées qui sont censées permettre d'accéder à douze degrés de liberté. Un calculateur gère 12 000 ordres et 30 000 opérations par seconde. Ses technologies sont supposées permettre de reproduire une marche humaine et naturelle[6],[7]. La version actuelle d'Atalante pèse 68 kg et est utilisable pour des personnes mesurant entre 1,60 et 1,90 mètre. Selon Wandercraft, les algorithmes développés permettent à l'exosquelette de s'adapter à chaque morphologie et pathologie[6],[8].

Pour développer ses technologies, Wandercraft collabore avec des chercheurs de Mines ParisTech (Paris), du Laas - CNRS (Toulouse), de l’université du Michigan et de l’Institut de technologie californien (Caltech) aux États-Unis[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 2012, les anciens élèves de l'École polytechnique de Paris, Nicolas Simon et Alexandre Boulanger, fondent Wandercraft et sont rapidement rejoints par Matthieu Masselin.

En 2015, elle lève quatre millions auprès du groupe ECA et d'Innovation Capital[6]. En 2017, Wandercraft réunit quinze millions d'euros lors d'une deuxième levée de fonds, notamment auprès de Bpifrance, du Groupe Gorgé, et des fonds LBO France et Cemag Invest[6],[9].

En 2020, un exosquelette est livré à l'hôpital de Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire, situé à La Musse, dans l'Eure[10].

La même année, l'entreprise annonce travailler au lancement de ses produits aux Etats-Unis pour 2021 et sa participation en au Cybathlon, les Jeux Olympiques de la robotique[11].

En juin 2023, Wandercraft est annoncée parmi les entreprises lauréates du programme French Tech 2030[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a et b « https://www.pappers.fr/entreprise/wandercraft-788627198 »
  3. a et b Isabelle Lesniak, « Rue de Rivoli, la start-up Wandercraft monte son exosquelette », sur Les Échos, (consulté le )
  4. Valentine Watrin, « Cet exosquelette refait marcher les personnes paraplégiques », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. Philippe Baverel, « Paris : cette start-up, en pointe sur les exosquelettes, va recruter 30 personnes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  6. a b c d et e Julien Cottineau, « Wandercraft commercialise un exosquelette destiné aux personnes à mobilité réduite - L'Usine Santé », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Florence Pinaud, « Faire marcher les paralytiques », sur La Tribune, (consulté le )
  8. Alain Guillemoles, « Wandercraft, un exosquelette pour remarcher », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  9. « Wandercraft lève 15 millions d'euros auprès de plusieurs fonds », sur Boursorama, (consulté le )
  10. Richard Plumet, « Un exosquelette arrive dans un hôpital de l'Eure », sur France 3 Normandie, (consulté le )
  11. « Exosquelettes: Wandercraft va se lancer aux Etats-Unis », sur Challenges (consulté le )
  12. « Annonce des lauréats de la 1ère édition du programme French Tech 2030 », sur economie.gouv.fr,