Fiodor Petrovitch Tolstoï
Vice-président Académie russe des beaux-arts |
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Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Фёдор Петрович Толстой |
Nationalité | |
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Activités | |
Période d'activité |
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Famille | |
Père |
Petr Andreevitch Tolstoi (d) |
Mère |
Elisabeth Barbot de Marny (d) |
Fratrie |
Konstantin Petrovitch Tolstoï (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Maria Fedorovna Kamenskaya (d) Ekaterina Junge |
A travaillé pour |
Académie russe des beaux-arts (à partir de ) Monnaie de Saint-Pétersbourg (- Musée de l'Ermitage (à partir de ) |
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Membre de |
Le comte Fiodor Petrovitch Tolstoï (Фёдор Петрович Толстой), né le 1783 à Saint-Pétersbourg et mort le 1873 à Saint-Pétersbourg, est un peintre, dessinateur et sculpteur russe.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est diplômé en 1802 une école militaire de la marine impériale à Saint-Pétersbourg. Il s'intéresse à l'art et devient auditeur libre à l'Académie impériale des beaux-arts. Il quitte l'armée en 1804 et se consacre alors à la peinture. Tolstoï est particulièrement actif dans des domaines non traditionnels, créant des reliefs en cire, des petits portraits et des portraits miniatures, ainsi que des médailles. En 1810, il obtient un poste permanent à la Monnaie de Saint-Pétersbourg, où entre autres il réalise des médailles avec des motifs sur la Guerre patriotique de 1812.
En 1828, il devient vice-président de l'Académie des beaux-arts et il est nommé professeur quatorze ans plus tard. En tant que sculpteur, il participe entre autres à Moscou à la décoration de la cathédrale du Christ-Sauveur.
Le comte Tolstoï est actif en 1857 pour la libération d'exil de l'écrivain Taras Chevtchenko[1],[2].
Le comte Fiodor Petrovitch Tolstoï est un cousin de l'aventurier et officier scandaleux Fiodor Ivanovitch Tolstoï. La fille de Fiodor Petrovitch, Ekaterina Junge, était peintre de genre, paysagiste et portraitiste.
Famille
[modifier | modifier le code]Il épouse en premières noces en 1810 Anna Fiodorovna Doudina (1792-1835), fille d'un conseiller de commerce. Elle est prise constamment comme modèle par son mari dans ses productions dans le goût de l'antiquité classique. Selon ses filles: « maman, charmante et bien éduquée, excellente couturière et artiste, qui dessinait bien à la plume d'après gravures, eut une indéniable influence sur notre père »[3]. « Son image se retrouvait dans toutes les figures féminines faites par son père ». Elle meurt dans son sommeil à 43 ans d'une crise d'apoplexie. Elle est enterrée au cimetière Saint-Lazare du monastère Saint-Alexandre-Nevski de Saint-Pétersbourg. De cette union, sont issues deux filles: Elisabeth (1811-1836), morte de tuberculose, et Marie (Maria Kamenskaïa, 1817-1898), future femme de lettres, femme de l'écrivain Pavel Kamenski.
Il épouse en secondes noces, le 9 novembre 1838, Anastasia Agafonovna Ivanova (1816-1889), fille d'un officier peu fortuné[4],[5] qui avait reçu une certaine éducation au sein de la famille Akhverdov. Elle parlait très bien le français, maîtrisait l'allemand et l'italien et jouait du piano. Elle aimait lire de la littérature sérieuse. Elle s'efforça avec son mari de faire libérer d'exil Taras Chevtchenko. Deux filles sont nées de cette union: Catherine (Ekaterina Junge, 1843-1913), future peintre et mémorialiste, épouse de l'ophtalmologiste Edouard Junge (1831-1898) et Olga (1848[6]-1869), épouse du conseiller d'État Alexandre Apollonovitch Dmitriev, morte à Odessa. Par décret impérial du 12 février 1871, il est permis au conseiller d'État et comte Fiodor Petrovitch Tolstoï d'adopter son petit-fils (fils d'Olga et Alexandre Dmitriev)[7], et de lui donner son nom de famille et son titre de comte[8].
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Autoportrait
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Le comte Tolstoï avec sa première femme et ses filles
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La comtesse Tolstoï née Doudina
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ru) E.F. Junge, Une histoire détaillée des pétitions et du retour de Chevtchenko à Saint-Pétersbourg, Mémoires. Correspondance. 1843-1911, éd. Koutchkovo Polié, Moscou, 2017
- (ru) Chevtchenko à Saint-Pétersbourg (1858-1861)
- (ru) M.F. Kamneskaïa, Mémoires («Воспоминания»), Moscou, éd. Художественная литература, 1991.
- D'après les registres de l'église auprès de l'Académie des beaux-arts (ЦГИА СПб. Ф.19. О.111. Д.297) du 9 novembre 1838.
- D'après les souvenirs de sa fille, Ekaterina Junge, Anastasia Ivanova était la fille d'un capitaine peu fortuné.
- Selon les registres de l'église auprès de l'Académie des beaux-arts (ЦГИА СПб. Фонд 19. Опись 124. Дело 707 Лист 524 об. — 525)
- D'après les registres de mariage de l'église Sainte-Catherine auprès de l'Académie impériale des beaux-arts du 21 avril 1868 (ЦГИА СПб. Фонд 19. Опись 124. Дело 1036 Лист 84 об. — 85)
- Les deux fils de Fiodor Tolstoï de son second mariage, Nikolaï né en 1840 et Fiodor né en 1841, meurent en bas âge en 1841 (ЦГИА СПб. Ф.19. О.111. Д.322-5.).