Familles de Saulieu
Le patronyme de Saulieu a été porté par des familles françaises distinctes.
À ce jour, il n'existe pas de liens de parentés prouvés entre ces différentes familles.
Les vicomtes de la ville de Saulieu[modifier | modifier le code]
Les vicomtes de la ville, vassaux des évêques d'Autun, s'éteignent au XIIIe siècle, tandis qu'une autre branche semble avoir déjà quitté le Morvan.
Hugues de Saulieu est ainsi l'un des premiers baillis de Bourgogne (bailli de Langres et de Champlitte).
Famille de Saulieu, à Autun[modifier | modifier le code]
Il faut ensuite attendre la fin du XIVe siècle pour retrouver à Autun un juriste dont la descendance a donné au XVe siècle des spécialistes du droit. Ils ont successivement servi la Maison de Chalon-Arlay, princes d'Orange, puis les ducs de Bourgogne. Si leur ascension à cette époque se traduit par des mariages (on passe d'alliances avec des grands bourgeois de Besançon à des alliances avec des familles féodales comme les familles de Chalon et des Beaux), on perd subitement leur trace vers 1450.
Famille de Saulieu de La Chomonerie (Nivernais)[modifier | modifier le code]
Cette famille subsistante de la noblesse française est originaire de Nevers (Nivernais).
Elle remonte sa filiation jusqu'en 1541[1], fut anoblie par lettres patentes en 1653[2] et maintenue noble à Moulins en 1702.
Personnalités non rattachées[modifier | modifier le code]
- Edmond de Saulieu (1485-1552), abbé de Clairvaux (Aube)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Louis Sandret (direction), Revue historique, nobiliaire, et biographique, tome 4, 1868
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, 2002
